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À Lomé, le continent s’engage à remédier à la cybercriminalité et à renforcer la sécurité numérique

mardi 29 mars 2022

Le premier sommet africain des chefs d’État et de gouvernement sur la cybersécurité a achevé ses travaux ce mercredi 24 mars 2022 à Lomé, au Togo avec l’adoption de la Déclaration de Lomé sur la cybersécurité et la lutte contre la cybercriminalité en Afrique.

Le sommet était présidé par le Président de la République, S.E.M. Faure Essozimna Gnassingbe, en présence de la Secrétaire générale adjointe de l’ONU et Secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), Mme Vera Songwe, ainsi que de plusieurs représentants du secteur privé, de la société civile et des ministres africains en charge de la technologie.

Organisé par l’État togolais en collaboration avec la Commission économique pour l’Afrique, le sommet avait pour objectif d’évaluer l’état de la cybersécurité et de proposer des recommandations politiques aux gouvernements africains.

Pour le Président Gnassingbe dit que cette initiative vise à développer des synergies pour combattre la criminalité dans l’écosystème numérique, une révolution de notre époque qui ouvre des opportunités remarquables à l’humanité ».

Le Chef de l’État togolais exhorte par ailleurs les autres pays africains à ratifier la Convention de l’Union africaine sur la cybersécurité et la protection des données personnelles adoptée à Malabo en Guinée Équatoriale le 27 juin 2014. La ratification de la Convention de Malabo, fait-il remarquer, renforcera la coopération entre les États membres de l’Union africaine sur la protection des données personnelles et étatiques.

Pour sa part, Mme Vera Songwe, estime que « L’Afrique offre une multitude d’opportunités économiques dans pratiquement tous les secteurs et l’économie numérique représente un atout essentiel pour débloquer ces opportunités en accélérant les résultats du développement grâce au dividende démographique de l’Afrique ».

« Selon la Société financière internationale et Google, l’économie de l’Internet en Afrique devrait contribuer à hauteur de 180 milliards de dollars à l’économie globale du continent d’ici à 2025, pour atteindre 712 milliards de dollars en 2050 », affirme Mme Vera Songwe.

Soulignant le caractère préoccupant de la cybersécurité, la cybercriminalité et l’insuffisance du cadre juridique/réglementaire sur la cybersécurité et la protection des données en Afrique, elle recommande que « chaque nation africaine crée son propre programme national de cybersécurité ».

« Sur les 54 pays africains, 28 disposent d’une législation sur la protection des données, et 6 sont en train de la rédiger », déclare Mme Songwe.

Quant à la Ministre de l’économie numérique et de la transformation digitale du Togo, Mme Cina Lawson affirme que son pays ambitionne de devenir un pôle digital majeur en Afrique. Elle note, cependant, que « Faire du Togo un centre des affaires de la finance du numérique et des innovations ne peut devenir une réalité que si elle est portée par un capital humain formé, dynamique et créatif.

À cet égard, pour ce faire le Togo ne ménage aucun effort pour investir dans la formation et l’éducation des jeunes et s’il le faut, attirer les meilleures expertises et assurer un transfert de compétences.

Au cours de cette cérémonie officielle d’ouverture des travaux du sommet, la Secrétaire exécutive a remis le prix du champion d’Afrique de la cybersécurité au Président de la République togolaise, S.E.M. Faure Essozimna Gnassingbe pour son engagement à réformer les cadres juridiques du Togo afin de renforcer la sécurité et la confiance dans le secteur numérique.

« Je reçois avec beaucoup d’humilité ce prix, car il est rare de recevoir un prix avant le début de la mission. Je vous rassure de la réalisation de la mission qui m’est assignée », déclare le Président Gnassingbe et promet à Mme Songwe et les autres parties prenantes du succès de « la mission qui lui a été assignée » de mener la lutte contre la cybercriminalité au Togo et en Afrique.

La Déclaration de Lomé est un engagement des États membres à signer et ratifier la « Convention de Malabo » et à renforcer la coopération africaine en matière de cybersécurité et de lutte contre la cybercriminalité.

(Source : UNECA, 29 mars 2022)

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