Les 15 000 francs qu’Orbus, le système conçu pour faciliter les procédures de dédouanements, leur demande de payer pour chaque manifeste, les consignataires et compagnies le désapprouvent. Ils menacent même de refuser de passer à la caisse.
Il y a 4 mois, les transitaires de l’Aéroport Léopold Sédar Senghor (Lss) s’insurgeaient contre le paiement de 14 000 francs Cfa au titre de frais de dossiers, que demandait Orbus, le système conçu pour faciliter les procédures de dédouanements. Aujourd’hui, c’est au tour des consignataires de désapprouver une nouvelle mesure que les responsables de ce nouveau système de collecte électronique de documents au Sénégal s’apprête, disent-ils, à leur appliquer. En effet, depuis quelques jours, ils fulminent, en raison de la volonté d’Orbus qui voudrait, selon eux, leur faire payer le montant de 15.000 francs Cfa par manifeste. Et cette mesure, qui, si elle s’appliquait, concernerait toutes les compagnies de transport aériennes. Ce que redoutent aujourd’hui ces compagnies qui, aujourd’hui, sont dans tous leurs états. Et elles n’écartent pas de s’inspirer de la stratégie des commissionnaires en douane. En effet, les transitaires avaient pris la décision de refuser de payer les 14 000 f Cfa au titre de frais de dossiers. Et en raison de l’irritation que cette nouveauté a entraînée au sein des consignataires, des discussions ont été déclenchées entre Orbus et les consignataires. « Effectivement, ils ont demandé le paiement des 15 000 francs Cfa, mais les négociations sont en cours pour les compagnies aériennes », nous révèle une source bien au fait du dossier.
Orbus s’explique et se dit ouvert au dialogue
Les responsables d’Orbus que nous avons joints par téléphone ont donné leur version. Le chargé de la communication, Amadou Mbaye Diop explique que sa structure est disposée au dialogue. « Nous sommes ouverts au dialogue, des négociations ont été ouvertes et je pense qu’on va trouver un terrain d’entente », dit-il. Et M. Diop est revenu sur le fond du problème, en expliquant que dans le cadre de la dématérialisation, « il a été mis en place une plate-forme de chargement du manifeste ». Et auparavant, explique-t-il, que « la saisie du manifeste prenait beaucoup, parfois même une semaine, car c’est près de 400 articles. Et aujourd’hui avec la plate-forme en une minute, on peut charger le manifeste et le transférer à Gaïndé ce qui est un gain considérable de temps », explique-t-il. Et c’est dans ce cadre que pour le manifeste maritime, « un terrain d’entente a été trouvé, pour le paiement de 35 000 francs Cfa par manifeste ». Là, il n’y a pas eu de problème. Mais pour le manifeste aérien, c’est 15 000 francs Cfa qui ont été prévus. Et c’est Fic Sénégal, une structure mise en place par la communauté des acteurs portuaires et Gaïndé qui se charge de l’exploitation de la plateforme de téléchargement du manifeste. Et ajoute-t-il aussi que « la mise en place de cette plate-forme a nécessité des investissements très lourds ». Des investissements qu’il faudra aujourd’hui amortir.
Youssouf Sané
(Source : Le Populaire, 13 juillet 2012)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
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Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
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