La « fraude nigériane » n’a pas cent noms, certes, mais elle en a plusieurs. D’abord elle est « nigériane » (« Nigerian Fraud ») parce que son origine est incontestablement nigériane. C’est dans ce pays qu’en a été imaginé le concept et qu’a été « inventé » le genre de lettres qui pullulent actuellement dans Internet et qui inondent les boîtes e-mail. Par extension, on dit aussi « West African Fraud » ou tout simplement « African Fraud ».
L’escroquerie est aussi répertoriée sous l’expression de « Advance Fee Fraud » en référence aux sommes (fees) demandées à l’avance aux victimes avant qu’elles ne puissent « toucher » les commissions promises. Un autre nom de la fraude nigériane est « fraude 419 Fraud » (« fraude 419 »). Cette appellation se réfère au numéro de la section du code pénal nigérian qui légifère sur cette fraude et qui la combat. Souvent le mot « fraude » est remplacé par « scam » (Nigerian Scam, 419 Scam, etc.).
Alain-Just Coly
(Source : Le Soleil 31 juillet 2003)
Post-Scriptum
Voir aussi :
Comment éviter de devenir une victime
Mésaventure d’un couple de pigeons américains
Escroquerie sur Internet : Les ravages de la « fraude nigériane »
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000