Les derniers événements qui font les choux gras de la presse nationale et africaine l’ont porté à un niveau de popularité jamais soupçonné ou du mois pour les profanes ; Kabirou Mbodje, car c’est lui dont il s’agit, n’est pas sorti du néant avec une histoire d’homme d’affaire qui commence en 2008 ou encore un « expat » qui est rentré et qui eut l’idée de génie d’un seul coup !
Origines :
Kabirou est le fils de Marie Sarr Mbodj. Cette dernière, originaire de Thiès est une femme politique sénégalaise. Elle fût secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale chargée de l’enseignement technique et professionnel, puis ministre de la Santé publique sous la présidence d’Abdou Diouf. Elle fut l’une des premières femmes à accéder à un portefeuille ministériel, et la première à détenir celui de la Santé.
Son homonyme, Kabirou Mbodj, fut directeur de cabinet du Président Senghor et 1er député Maire de Pikine.
Dans cet environnement de « vainqueurs », notre nouvelle fierté nationale avait déjà des prédispositions au succès !
Le style, c’est l’homme :
Permettez-moi d’emprunter l’expression à Georges-Louis Leclerc pour expliquer la nature complexe est surprenante de l’individu qui tel un phénix ….renait toujours de ses cendres. Il tient peut-être cette qualité de sa proximité avec les chevaux affutés de compétition qu’il fréquente depuis son plus jeune âge ou encore d’un sang « walo walo ».
Lorsqu’en 1989 déjà, Kabirou débarque au Sénégal avec un projet ambitieux de manège à implanter au centre-ville de Dakar à la place de l’indépendance, ses jeunes amis et parents le prennent pour un rêveur. Chevauchant sa Kawasaki ninja, jean levis, polo, vans aux pieds, coiffure banane cheveux frisés, son look ne paye pas de mine !
Quelques semaines après de dures, très très dures acrobaties, il réussit l’inimaginable ; les fameuses autos tamponneuses de la place de l’indépendance. Hé oui ! C’était déjà Kabirou ou Kab’ pour les intimes !
Fort de cette prouesse, il agrandira son parc et lui donnera le nom de Ndoumbélane. Le parc vécu et tourna dans plusieurs régions du Sénégal après Dakar.
Vers la fin des années 90, Kabirou nous revient et tape encore plus fort et plus haut, il implante la société « lydia Ludic » du groupe Péfaco International au Sénégal et déploie un réseau de salles de jeux révolutionnaires à Dakar. Réel créateur d’emplois, il verra son envol brisé par la nouvelle administration arrivée au pouvoir en 2000.
Dans la même période un autre coup dur lui tombe dessus ; l’arrêt par « destruction » de maisons témoins sur la VDN d’un programmes de maisons préfabriquées avec un constructeur italien associé. Kabirou ne baisse pas les bras pour autant ! Il a toujours sa passion pour le sport en général, l’équitation en particulier.
Il est trois fois champion du Sénégal d’équitation (93, 2005 et 2007) et vice-champion en 2008, il aime rouler en moto ou jet ski, il conduit son propre bateau et à même une licence de pilote d’avion. C’est un gagnant, un vainqueur il met toutes les chances de son côté pour atteindre ses objectifs. Certains lui prête un caractère antisocial, d’autres le dépeignent comme un altruiste ; Le style, c’est l’homme !
La traversée du désert :
De 2000 à 2008, c’est la période des vaches maigres ; Kabirou a su rester serein, attentif, espiègle et vif, il a su attendre le bon moment, la bonne heure ou la bonne étoile, il n’a jamais laissé apparaître une quelconque faiblesse ou un désarroi dans un monde souvent ingrat avec ceux qui semblent avoir échoué. Il s’est essayé à toutes sortes de projets toujours avant-gardistes. Il lance la Net TV, un bouquet de chaines pour des pays Africains, sans succès.
Plus tard, à forces de persévérance et de détermination, Kabirou s’associe avec François Richaume, qui dirige Network Technologies Participations (NTP) International, un groupe d’ingénierie spécialisé dans les nouvelles technologies. Ils montent NGI Afrique de l’Ouest : L’objectif était de créer une plateforme technique pour les jeux de loterie puis le transfert d’argent. La plateforme technique de NGI Afrique de l’Ouest est la base technique de ce qui deviendra Wari.
Au bout de l’effort le succès :
Ainsi, commence dès 2008, l’histoire que tout le monde connait de Kabirou Mbjodje couronnée aujourd’hui par l’acquisition de Tigo ! Il s’agissait là, d’un défi africain à relever !
Nous félicitons ce succès sénégalais et nous exprimons notre fierté et nos vœux de réussite en exhortant les entrepreneurs à croire en leurs projets et à donner le meilleur d’eux-mêmes pour atteindre leurs ambitions.
Ne soyons pas attentistes, soyons activistes
Gaspard Kamara
(Source : Sénégo, 9 février 2017)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
17 227 783 abonnés Internet
Liaisons louées : 4 420
Taux de pénétration des services Internet : 97,12%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
297 046 abonnés
256 076 résidentiels (86,21%)
40 970 professionnels (13,79%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
20 854 830 abonnés
Taux de pénétration : 117,57%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000