L’opérateur de télécommunications Sonatel (Société nationale de télécommunications) lance la phase pilote de son réseau 4G, qui couvrira quatre zones à Dakar et à Saly, au Sénégal.
Sonatel, opérateur télécoms sénégalais, a démarré le 10 octobre la phase pilote de son réseau 4G. Le groupe est l’un des rares opérateurs en Afrique à déployer à ce jour un réseau pilote 4G, indique Sonatel dans un communiqué. Quatre zones sont couvertes par le réseau : trois à Dakar et une à Saly. Sonatel prévoit d’ouvrir d’ici à six mois 40 sites, dont 30 à Dakar et 10 à Saly.
« En apportant des débits dix fois plus élevés sur les liens montants ou descendants que sur le réseau 3G+ et une plus grande souplesse en termes de capacité de trafic, la 4G va révolutionner l’expérience client sur le haut débit mobile », indique le communiqué.
Les clients d’Orange qui accéderont à ce réseau de 4e génération devraient pouvoir accéder simultanément à plusieurs services Internet sans dégradation de la qualité et explorer de nouveaux usages.
Tests
Dans un communiqué rapporté le 11 octobre par l’Agence de presse sénégalaise, l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) a annoncé avoir accordé des autorisations temporaires aux trois opérateurs de téléphonie opérant au Sénégal pour leur permettre de tester les nouveaux services mobiles 4G. « Les tests se dérouleront jusqu’au 31 décembre 2014 et pendant cette période » puis, après évaluation de la phase pilote, « le gouvernement du Sénégal étudiera les modalités d’attribution des licences 4G aux opérateurs existants et/ou à de nouveaux opérateurs, en privilégiant notamment, la couverture nationale du territoire et la qualité de service », a précisé l’ARTP.
Sonatel compte élargir cette première phase test au cours du premier trimestre 2014 avec une base de 200 clients. Le groupe, qui a pour marque Orange, est détenu à hauteur de 42 % par France Télécom et à hauteur de 27 % par l’État sénégalais. Son chiffre d’affaires s’est élevé à 663 milliards de F CFA (près de 1,4 milliard de dollars) en 2012.
(Source : Jeune Afrique, 14 octobre 2013)