L’opérateur français peaufine sa stratégie et envisage de coter en Bourse en 2018 sa filiale Afrique et MoyenOrient.
Et derrière ce projet secret de la compagnie de télécommunications,se cache la volonté de créer une seule maison mère de toutes les branches d’Orange (Sénégal, Mali, Côte d’Ivoire, Egypte, Maroc…) sous le même nom. Une initiative destinée à bâtir brique par brique une entité regroupant ses 21 filiales africaines et moyen-orientales, soit 126 millions de clients essentiellement abonnés à la téléphonie mobile, dont 33,8 millions en Egypte, 14,6 millions au Maroc ou encore 13,3 millions au Mali. Orange voudrait installer la direction Afrique à Casablanca et a écarté Dakar et Abidjan.
Dans le choix de l’opérateur, la question fiscale et les questions de transports ont été privilégiées par la direction du groupe qui envisage de faire côté Orange Middle Est Africa (Omea) à la bourse de Casablanca. Et une deuxième cotation en 2018 à New York ou Londres.
Cette nouvelle stratégie fait planer des zones d’ombre sur la cotation de Sonatel et Orange à la Brvm et également sur les versements fiscaux d’Orange au Sénégal où la société contribue à hauteur de 10% au budget national.
Aujourd’hui, Orange est présent dans 21 pays d’Afrique et du Moyen-Orient. Il y génère 5,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires, 1,6 milliard d’euros (1048 milliards de francs CFA) d’Ebitda (excédent brut d’exploitation), soit 13 % de son résultat brut d’exploitation total, et emploie près de 20 000 personnes. L’histoire entre Orange et l’Afrique a démarré il y a une trentaine d’années. A l’époque, les gouvernementslocaux privatisent les opérateurs et vendent des licences de téléphoniemobile. La crise de la dette de France Télécom, au début des années 2000, met un frein à cette politique d’expansion tous azimuts. A son arrivée comme PDG, en 2011, Stéphane Richard étend et structure cet empire déjà vaste. Il conquiert la Sierra Leone, le Maroc, le Liberia et le Burkina Faso. Les marques locales disparaissent au profit d’Orange. En l’espace de sept ans, le nombre de clients passe de 62 millions à 127 millions.
(Source : Le Soir de Dakar, 16 décembre 2017)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000