OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Ressources > Points de vue > 2011 > Le contenu par l’usager

Le contenu par l’usager

vendredi 20 mai 2011

Point de vue

Durant des siècles, l’accès à l’information ainsi que la capacité de la communiquer a été contrôlée par les riches et les instruits. L’Internet a révolutionné tout cela en brisant les barrières qui existaient entre les gens et l’information, rendant ainsi très démocratique l’accès à la connaissance humaine.

C’est un transfert de pouvoir vers les individus qui s’est ainsi opéré. Nous n’avons plus à prendre pour argent comptant tout ce que nous disent les entreprises, les médias ou même les politiciens. Avec un simple clic d’ordinateur, en tapant de simples mots clés, il est possible d’accéder à l’info sur presque tous les sujets, de comparer les prix et des produits en quelques secondes.

Il n’est pas surprenant de voir les internautes utiliser ce pouvoir pour acheter à de meilleurs prix des biens et des services, entrer en contact avec d’autres usagers et surtout s’exprimer plus librement. C’est la première règle d’Internet : les gens ont beaucoup à dire. Cette règle a donné des libertés sans précédent à des millions de personnes à travers le monde : la liberté de créer et communiquer, d’organiser et d’influencer, de parler et d’être entendu.

Les sites de partage de vidéos, les blogs, les réseaux sociaux, constituent une plateforme d’expression qu’utilisent les individus, les politiciens, les organisations à but non lucratif, pour s’adresser et se faire entendre par une audience mondiale.

Des images saisissantes de la crise en Côte d’Ivoire, à la très sophistique chaine de TV politique australienne sur You Tube, l’Internet offre une plus grande transparence sur ce qui se passe dans le monde, et élargit nos perspectives.

Les opportunités que l’Internet offre aux Africains sont énormes. Aujourd’hui, un très faible pourcentage des contenus disponibles sur le web est généré par des Africains. Mais, avec un accès plus facile aux outils de communication comme la création de blogs, la création de groupes sur Google Group, et à la création de couches sur Google Earth, les utilisateurs africains peuvent non seulement communiquer avec leurs amis et la famille, mais aussi avec tout le monde. Mieux, grâce à des outils modernes de traduction, le contenu généré par l’utilisateur peut même surmonter les barrières linguistiques qui existaient entre les Africains, par exemple les Francophones et les Anglophones, ou encore ceux qui écrivent en Amharique ou en Swahili.

Même nos dirigeants prennent de plus en plus compte cette tendance et ce besoin de « l’usager qui génère le contenu ». Ils utilisent ces plates-formes pour créer des dialogues ouverts avec leurs communautés sur des sujets importants. Participer à ce dialogue mondial est plus facile qu’on ne le pense. Ainsi, le président nigérian récemment réélu a annoncé sa candidature sur les réseaux sociaux.

Vous pouvez commencer en envoyant une photo, partager vos opinions sur un blog ou un site web, en créer vous-mêmes avec des outils gratuits comme Blogger ou créer sa chaîne sur You Tube. Mettre en place tout cela ne prend que quelques minutes, et les avantages sont immédiats : êtes-vous un passionné des voyages, ou bien-informé sur une spécialité locale ? Partager vos passions, vos lobbies, vos pensées et des trucs avec des gens partout à travers le monde n’est pas seulement élargir votre communauté, c’est aussi et surtout l’élargissement de votre vision du monde et une façon d’aider les gens à découvrir votre univers. C’est également une manière de connaître le monde : le fait de partager vos idées et vos centres d’intérêt, de participer au dialogue mondial sur des questions choisies par les autres est aussi un moyen qui permet à l’expertise africaine d’être reconnue et valorisée à travers le monde.

Le contenu généré par l’utilisateur est le nouveau visage de l’Internet. Il va révolutionner notre manière de penser et d’agir en tant qu’individus. Lorsqu’il est utilisé de manière positive, cela signifie plus de choix, plus de liberté et en fin de compte plus de pouvoir pour l’individu.

Tidjane Dème, Office Lead Francophone West Africa
Google Sénégal

(Source : Nouvel Horizon, 20-26 mai 2011)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4533/5210 Régulation des télécoms
  • 377/5210 Télécentres/Cybercentres
  • 3363/5210 Economie numérique
  • 1806/5210 Politique nationale
  • 5210/5210 Fintech
  • 611/5210 Noms de domaine
  • 1760/5210 Produits et services
  • 1495/5210 Faits divers/Contentieux
  • 800/5210 Nouveau site web
  • 5086/5210 Infrastructures
  • 1795/5210 TIC pour l’éducation
  • 196/5210 Recherche
  • 256/5210 Projet
  • 3224/5210 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1839/5210 Sonatel/Orange
  • 1633/5210 Licences de télécommunications
  • 283/5210 Sudatel/Expresso
  • 989/5210 Régulation des médias
  • 1282/5210 Applications
  • 1060/5210 Mouvements sociaux
  • 1595/5210 Données personnelles
  • 132/5210 Big Data/Données ouvertes
  • 626/5210 Mouvement consumériste
  • 376/5210 Médias
  • 692/5210 Appels internationaux entrants
  • 1935/5210 Formation
  • 123/5210 Logiciel libre
  • 1957/5210 Politiques africaines
  • 1207/5210 Fiscalité
  • 188/5210 Art et culture
  • 604/5210 Genre
  • 1650/5210 Point de vue
  • 1037/5210 Commerce électronique
  • 1577/5210 Manifestation
  • 345/5210 Presse en ligne
  • 139/5210 Piratage
  • 224/5210 Téléservices
  • 924/5210 Biométrie/Identité numérique
  • 335/5210 Environnement/Santé
  • 343/5210 Législation/Réglementation
  • 362/5210 Gouvernance
  • 1813/5210 Portrait/Entretien
  • 153/5210 Radio
  • 746/5210 TIC pour la santé
  • 281/5210 Propriété intellectuelle
  • 71/5210 Langues/Localisation
  • 1127/5210 Médias/Réseaux sociaux
  • 2201/5210 Téléphonie
  • 205/5210 Désengagement de l’Etat
  • 1037/5210 Internet
  • 131/5210 Collectivités locales
  • 464/5210 Dédouanement électronique
  • 1131/5210 Usages et comportements
  • 1089/5210 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 585/5210 Audiovisuel
  • 3068/5210 Transformation digitale
  • 437/5210 Affaire Global Voice
  • 154/5210 Géomatique/Géolocalisation
  • 413/5210 Service universel
  • 709/5210 Sentel/Tigo
  • 186/5210 Vie politique
  • 1646/5210 Distinction/Nomination
  • 40/5210 Handicapés
  • 720/5210 Enseignement à distance
  • 698/5210 Contenus numériques
  • 615/5210 Gestion de l’ARTP
  • 197/5210 Radios communautaires
  • 1925/5210 Qualité de service
  • 443/5210 Privatisation/Libéralisation
  • 147/5210 SMSI
  • 476/5210 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2686/5210 Innovation/Entreprenariat
  • 1342/5210 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 52/5210 Internet des objets
  • 178/5210 Free Sénégal
  • 389/5210 Intelligence artificielle
  • 225/5210 Editorial
  • 25/5210 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous