OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2016 > Décembre 2016 > Le Diable est-il dans le Net ?

Le Diable est-il dans le Net ?

vendredi 9 décembre 2016

Usages et comportements

Internet a ses avantages, mais aussi ses inconvénients. Resté déconnecté du net pourrait faire de l’individu un analphabète. Et ce, même s’il bénéficie d’une culture générale solide. C’est devenu un langage universel et tout se passe par cet outil moderne et révolutionnaire.

On y converse comme dans un salon et échange des idées, des photos etc., Autant dire qu’internet à travers les réseaux sociaux a réduit les distances. Bref, il est devenu un outil incontournable qui nous rapproche du monde tout autant qu’il peut nous éloigner de nos valeurs culturelles si l’on ne fait pas preuve de discernement.

Au Sénégal et partout ailleurs, il arrive que ça déborde avec sa face la plus hideuse. Nos périodiques nous livrent chaque jour des histoires les plus sordides, les unes des autres. Ailleurs, on pourrait comprendre.

Mais, dans une société si puritaine comme la nôtre avec des valeurs héritées de personnes qui ont passé toute leur vie à professer la bonne parole, ça pose problème.

Adultères, publication de photos obscènes

On peut dire que face à tout cela, l’Internet, tout en nous rapprochant du monde, est en train de tuer nos valeurs les plus solides. Pas donc un seul jour sans que la presse n’ébruite une vile histoire.

En effet, il y a quelques mois, la ville de Thiès s’était réveillée avec stupeur en découvrant une histoire pour le moins scrabbleuse. Il s’agissait d’une vidéo qui circulait sur le net.

Les protagonistes en étaient : un journaliste et une femme mariée à un émigré. Celle-ci, après avoir pendant longtemps filé le parfait amour avec l’homme de presse, saisie certainement par le remord, a voulu mettre fin à cette relation coupable. Elle coupe définitivement le pont avec son ex- amant.

Mais, c’était mal connaitre ce dernier qui avait filmé leur intimité. Il n’hésite pas à la mettre sur le net pour partager ces moments avec des amis. Ne s’en arrêtant pas là, il fait chanter la malheureuse dame pour qu’elle lui revienne. En vain. La partie s’est jouée devant nos tribunaux.

Des faits du genre, on en compte à foison dans les rôles de nos juridictions avec pour la plupart du temps comme victime, la femme ou l’homme. Des filles profitent ainsi de leur intimité avec un amant pour le filmer dans le plus simple appareil avant de le faire chanter.

Des histoires de vengeance entre rivales

D’autres, folles amoureuses, s’offrent à des hommes au dessein inavouable. Certains d’entre eux n’hésiteront pas à les déshabiller (c’est le cas de le dire) sur le net quand la femme ne voudra plus d’eux ou pour s’en débarrasser.

Ça peut aussi être une rivale qui veut humilier l’autre. On se rappelle ainsi des photos nues d’une femme publiées sur le net par une rivale qui a voulu se venger des infidélités de son défunt mari. Des photos qu’elle a découvertes plus tard et s’était résolue à se venger de la trahison de son mari.
Elle poste les images nues de sa rivale, un cadre des assurances, qui ne s’en remettra pas de cette indélicatesse. Il y a un peu plus d’un an , c’est un professeur d’anglais qui s’est retrouvé dans de sales draps.

Le bonhomme, qui filmait ses ébats avec toutes ses conquêtes, a eu le malheur de perdre la clef où il avait mis ses beaux souvenirs qui se sont retrouvés entre d’autres mains aux idées maléfiques. Et quand l’histoire fut ébruitée, des couples se sont ainsi brisées.

La faute encore au net et au dessein sordides de quelques égarés. Et malgré ces dangers, des individus ne se découragent pas. Chaque jour, c’est son lot de découvertes. On s’amuse ainsi avec la vie des autres. Des ménages et des vies sont ainsi brisés. Et, actuellement, l’affaire des photos controversées de Mbathio Ndiaye est venue occuper les devants de l’actualité. Alors on est bien tenté de se demander si le diable n’est pas dans le net.

(Source : Gawlo, 9 décembre 2016)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2057/2246 Régulation des télécoms
  • 173/2246 Télécentres/Cybercentres
  • 1594/2246 Economie numérique
  • 824/2246 Politique nationale
  • 2246/2246 Fintech
  • 252/2246 Noms de domaine
  • 812/2246 Produits et services
  • 692/2246 Faits divers/Contentieux
  • 380/2246 Nouveau site web
  • 2169/2246 Infrastructures
  • 821/2246 TIC pour l’éducation
  • 90/2246 Recherche
  • 121/2246 Projet
  • 1379/2246 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 872/2246 Sonatel/Orange
  • 773/2246 Licences de télécommunications
  • 132/2246 Sudatel/Expresso
  • 467/2246 Régulation des médias
  • 600/2246 Applications
  • 494/2246 Mouvements sociaux
  • 794/2246 Données personnelles
  • 60/2246 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2246 Mouvement consumériste
  • 179/2246 Médias
  • 321/2246 Appels internationaux entrants
  • 693/2246 Formation
  • 48/2246 Logiciel libre
  • 850/2246 Politiques africaines
  • 420/2246 Fiscalité
  • 83/2246 Art et culture
  • 284/2246 Genre
  • 756/2246 Point de vue
  • 479/2246 Commerce électronique
  • 710/2246 Manifestation
  • 156/2246 Presse en ligne
  • 62/2246 Piratage
  • 102/2246 Téléservices
  • 419/2246 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2246 Environnement/Santé
  • 168/2246 Législation/Réglementation
  • 167/2246 Gouvernance
  • 832/2246 Portrait/Entretien
  • 74/2246 Radio
  • 337/2246 TIC pour la santé
  • 133/2246 Propriété intellectuelle
  • 29/2246 Langues/Localisation
  • 504/2246 Médias/Réseaux sociaux
  • 917/2246 Téléphonie
  • 95/2246 Désengagement de l’Etat
  • 487/2246 Internet
  • 57/2246 Collectivités locales
  • 189/2246 Dédouanement électronique
  • 498/2246 Usages et comportements
  • 520/2246 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2246 Audiovisuel
  • 1360/2246 Transformation digitale
  • 191/2246 Affaire Global Voice
  • 75/2246 Géomatique/Géolocalisation
  • 147/2246 Service universel
  • 330/2246 Sentel/Tigo
  • 87/2246 Vie politique
  • 730/2246 Distinction/Nomination
  • 17/2246 Handicapés
  • 337/2246 Enseignement à distance
  • 319/2246 Contenus numériques
  • 292/2246 Gestion de l’ARTP
  • 89/2246 Radios communautaires
  • 799/2246 Qualité de service
  • 212/2246 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2246 SMSI
  • 224/2246 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1285/2246 Innovation/Entreprenariat
  • 654/2246 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2246 Internet des objets
  • 85/2246 Free Sénégal
  • 162/2246 Intelligence artificielle
  • 98/2246 Editorial
  • 9/2246 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous