La dématérialisation des procédures au menu de la 2e CIGU
mercredi 8 juin 2011
Le partage du concept de guichets uniques, la sensibilisation sur leur mise en œuvre au plan mondial, la mise en relation des bailleurs de fonds et les initiateurs de projets de guichets pour leur financement, parmi d’autres aspects, sont inscrits à l’agenda de la 2e Conférence internationale sur les guichets uniques (CIGU) ouverte mercredi à Dakar sur le thème : ‘’de l’automatisation à la dématérialisation des procédures du commerce’’.
La manifestation est organisée par le ministère de l’Economie et des Finances, en partenariat avec l’Alliance Asie-Europe pour le commerce sans papier (ASEAL) et la Commission économiques des Nations unies pour l’Afrique (CEA) dont les représentants ont assisté à la cérémonie d’ouverture de la rencontre aux côtés du ministre du Commerce, venu représenter le ministre de l’Economie et des Finances.
La rencontre de Dakar est destinée aux guichets uniques opérationnels ou en projet, administrations douanières, ministères en charge du transport et du commerce, administrations aéroportuaires, chambres de commerce, opérateurs de guichets uniques, secteur privé, bailleurs de fonds, etc.
L’évènement a été précédé de la tenue du 6e Forum de l’ASEAL et du Forum africain pour le commerce électronique, toujours à Dakar.
Etalée sur deux jours, la 2e CIGU vise à ‘’sensibiliser la mise en œuvre de guichets uniques au niveau mondial, les standards internationaux qui sous-tendent les guichets uniques et les échanges transfrontaliers de données’’.
Les assises de Dakar ‘’vont s’atteler à vulgariser les informations et expériences au niveau mondial, encourager la mise en place de guichets uniques régionaux, informer sur les progrès réalisés dans d’autres parties du globe (Asie et Afrique)’’.
‘’Il sera également question, selon les organisateurs, d’identifier les processus de mise en œuvre et de mettre en relation les bailleurs de fonds et les initiateurs de projets (guichets uniques, dématérialisation, etc.) pour leur fonctionnement’’.
Pour le Sénégal, le directeur général des Douanes Mouhamadou Cissé a rappelé les initiatives entreprises depuis 1990 avec l’introduction du système Gaïndé pour mettre à profit les technologies de l’information dans les procédures de dédouanement et de commerce.
‘’Les technologies de l’information constituent un moteur de développement’’, a dit M. Cissé pour justifier le passage de l’automatisation à la dématérialisation des procédures du commerce extérieur.
La finalité de l’ensemble de ces efforts est d’accélérer les opérations, favoriser le développement économique et social grâce à des ‘’procédures fiables’’ dans un environnement international ‘’attractif’’, a-t-il dit.
La 2e CIGU intervient au Sénégal avec le lancement de la nouvelle version du système Gaïndé et la phase de généralisation du système de dématérialisation, a souligné le ministre du Commerce Amadou Niang.
Les TIC constituent le ‘’vecteur’’ dans le monde des échanges pour des procédures ‘’rapides’’, ‘’performantes’’ et ‘’sécurisées’’, a dit le ministre du Commerce, soutenant que les ‘’procédures de dématérialisation demeurent une exigence’’ pour les administrations, les partenaires au développement, l’Etat et le secteur privé.
Dans cette dynamique mondiale, a dit Amadou Niang, ‘’la coopération et la convergence technologique sont particulièrement nécessaires’’. La ‘’meilleure approche’’ qu’il convient d’adopter est la poursuite des expériences avec des ‘’procédures prévisibles et efficaces’’ qui privilégient les échanges et les investissements, a-t-il ajouté.
Indiquant que le Sénégal est classé parmi les 15 pays au monde les plus ‘’efficaces’’ en termes de logistique de commerce Amadou Niang a affiché la disponibilité du pays pour un ‘’partenariat Sud-Sud’’ en vue d’un partage d’expériences. Il a cité la ‘’réussite’’ des travaux entrepris avec le Kenya et l’expérience en ‘’cours’’ avec le Burkina-Faso.
(Source : APS, 8 juin 2011)