OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2010 > Juillet > La complainte des syndicats

La complainte des syndicats

mercredi 28 juillet 2010

Affaire Global Voice

« Je peux le comprendre, le discours du syndicaliste de la Sonatel Aïdara Diop, parce qu’il défend tous les travailleurs, et si les primes disparaissent, ça peut poser problème. Mais d’où venait l’argent de ces primes ? Je fus opérateur de terminaison pendant six ans. J’ai fait terminer du trafic au Sénégal. Et j’ai payé à la Sonatel des virements, pour un total de plus de 58 millions de dollars ». La confidence est de Serigne Ben Niang qui a voulu lever certains amalgames, notamment en ce qui concerne la confidentialité. Selon le vice-président de Global voice, le système mis en place n’est aucunement capable d’écouter quiconque que soit. Soulignant que les Sonatéliens sont des polytechniciens qui ont fait les meilleures écoles, il estime qu’ils sont capables d’écouter les appels téléphoniques sur leur réseau, car ayant le matériel qu’il faut. « Ce qu’ils n’ont pas, c’est le logiciel que nous avons passé des milliers d’heures à concevoir et élaborer pour faire marcher ce que nous voulons faire marcher », dit-il. Mais ils savent que nous ne sommes pas capables d’écouter quiconque. Le problème de la confidentialité ne se pose donc pas, étant donné que leur travail consiste simplement à voir qui appelle qui ? Quelle est la durée de l’appel ? Quelle est la qualité ? « L’Artp a décidé de créer une commission par rapport à ce contrat. On retrouvera dans celle-ci des agents de la Sonatel, d’Expresso, de Tigo.

L’équipement apporté par Global voice

La sûreté de l’Etat va y être représentée pour voir exactement ce que nous faisons. Nous sommes limpides dans ce que nous faisons. Nous allons former des agents de l’Artp qui vont gérer ce matériel », précise M. Niang. En plus, dit-il, « privé ou pas, je suis un Sénégalais. Je ne vais pas venir aujourd’hui, pour une question d’argent, soumettre mon pays, ma mère, mes frères, mes amis, à des écoutes téléphoniques au profit de quelqu’un. Qu’est-ce qu’on va écouter ? Est-ce que vous pensez que le Sénégal ne dispose pas de moyens d’écoute plus sophistiqués que ce que Global voice va installer ici ? Pour qui connaît le Sénégal, vous savez que si le président Abdoulaye Wade veut écouter les communications téléphoniques de quelqu’un, ce n’est pas par Global voice qu’il va passer. Il existe d’autres moyens. Soyons sérieux ».

Selon MM. Dial et Ly, « les télécoms sont régies par une seule entité à savoir l’Union internationale de télécoms (Uit). Le principe de l’externalité de l’Uit dit que tout pays a le droit d’augmenter et de contrôler sa tarification sur les appels entrants pour générer de l’argent et financer des projets de développement. La meilleure conférence des télécoms, c’est celle des régulateurs, M. Diaw a ses pairs, ce sont 25 régulateurs africains qui se sont réunis cette année à Dakar. Ils ont adopté ce principe et ont recommandé aux Etats d’imposer une redevance sur le trafic international entrant pour pouvoir financer les projets de développement. Par contre, « sur le principe de réciprocité, la délégation de l’Artp estime que 92 % du trafic qui rentre au Sénégal vient d’Occident.

Les Occidentaux n’appliquent pas la réciprocité parce qu’ils ne peuvent pas, à cause de la libéralisation. Quand vous allez aux Etats-Unis, la loi ne le permet pas. Au Canada, le marché est complètement contrôlé, mais libéralisé. Et c’est la même chose dans l’espace de l’Union européenne (Ue). Seuls 8 % de ce trafic viennent des pays africains où il y a une possibilité de réciprocité ». Selon eux, même si ces pays appliquent la réciprocité, il n’y a pas de problème. Parce que toutes les puissances « économiques africaines » qui travaillent avec le Sénégal où nous avons une forte communauté sénégalaise, ont des tarifs plus élevés que celui du Sénégal. C’est le cas de l’Angola, de la Côte d’Ivoire, de l’Afrique du Sud, etc. Si donc tous ces pays appliquent le principe de réciprocité, ils seront tous obligés de baisser leurs tarifs, disent-ils. « Le Maroc, l’Algérie et l’Afrique du Sud sont à 27 centimes d’euro. La Guinée à 28 centimes d’euro. La Côte d’Ivoire à 22,50. S’ils appliquent ce principe de réciprocité, nous n’aurons pas de problème. C’est la seule chose d’ailleurs que j’aurais souhaité qu’ils fassent. Parce que les tarifs des Sénégalais et des hommes d’affaires qui sont dans ces pays vont baisser », ajoute Ben Niang.

Concernant les équipements, le contrat est de type partenariat public privé (Ppp). Et Global voice n’est pas en mesure de fournir un chiffre définitif, parce qu’il doit d’abord évaluer tous les besoins sur site. « Quand nous irons voir tous les opérateurs, nous saurons exactement, en fonction de leurs installations, qu’est-ce qu’il faut installer. Mais pour l’instant, nous quantifions l’investissement entre 15 à 20 millions de dollars. Ce sont des investissements physiques », dit M. Niang. D’ailleurs, il y a un investissement inquantifiable en termes d’argent. Ce sont les logiciels qui font marcher ces équipements, la supervision. Et ces équipements vont appartenir à l’Etat sénégalais à l’issue de la période de cinq ans. C’est l’Artp qui va continuer à gérer le système sans Global voice ».

(Source : Le Soleil, 28 juillet 2010)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2211/2523 Régulation des télécoms
  • 183/2523 Télécentres/Cybercentres
  • 1749/2523 Economie numérique
  • 848/2523 Politique nationale
  • 2523/2523 Fintech
  • 292/2523 Noms de domaine
  • 858/2523 Produits et services
  • 814/2523 Faits divers/Contentieux
  • 407/2523 Nouveau site web
  • 2394/2523 Infrastructures
  • 877/2523 TIC pour l’éducation
  • 95/2523 Recherche
  • 124/2523 Projet
  • 1580/2523 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 911/2523 Sonatel/Orange
  • 800/2523 Licences de télécommunications
  • 137/2523 Sudatel/Expresso
  • 488/2523 Régulation des médias
  • 638/2523 Applications
  • 521/2523 Mouvements sociaux
  • 813/2523 Données personnelles
  • 93/2523 Big Data/Données ouvertes
  • 309/2523 Mouvement consumériste
  • 183/2523 Médias
  • 329/2523 Appels internationaux entrants
  • 887/2523 Formation
  • 60/2523 Logiciel libre
  • 956/2523 Politiques africaines
  • 610/2523 Fiscalité
  • 86/2523 Art et culture
  • 292/2523 Genre
  • 871/2523 Point de vue
  • 514/2523 Commerce électronique
  • 777/2523 Manifestation
  • 165/2523 Presse en ligne
  • 62/2523 Piratage
  • 102/2523 Téléservices
  • 501/2523 Biométrie/Identité numérique
  • 157/2523 Environnement/Santé
  • 169/2523 Législation/Réglementation
  • 175/2523 Gouvernance
  • 924/2523 Portrait/Entretien
  • 72/2523 Radio
  • 388/2523 TIC pour la santé
  • 138/2523 Propriété intellectuelle
  • 29/2523 Langues/Localisation
  • 556/2523 Médias/Réseaux sociaux
  • 1017/2523 Téléphonie
  • 97/2523 Désengagement de l’Etat
  • 502/2523 Internet
  • 57/2523 Collectivités locales
  • 223/2523 Dédouanement électronique
  • 530/2523 Usages et comportements
  • 531/2523 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 282/2523 Audiovisuel
  • 1536/2523 Transformation digitale
  • 197/2523 Affaire Global Voice
  • 80/2523 Géomatique/Géolocalisation
  • 176/2523 Service universel
  • 336/2523 Sentel/Tigo
  • 88/2523 Vie politique
  • 768/2523 Distinction/Nomination
  • 18/2523 Handicapés
  • 351/2523 Enseignement à distance
  • 360/2523 Contenus numériques
  • 302/2523 Gestion de l’ARTP
  • 92/2523 Radios communautaires
  • 925/2523 Qualité de service
  • 219/2523 Privatisation/Libéralisation
  • 72/2523 SMSI
  • 259/2523 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1317/2523 Innovation/Entreprenariat
  • 669/2523 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2523 Internet des objets
  • 87/2523 Free Sénégal
  • 240/2523 Intelligence artificielle
  • 107/2523 Editorial
  • 11/2523 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous