Les travaux de construction de la partie sénégalaise du câble sous-marin ACE (Africa Coast to Europe) se sont achevés avec la livraison des deux points d’atterrissement qui ont été construits dans la région de Dakar : à Ouakam et à la plage de l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN).
A l’occasion d’une visite guidée du navire câblier « Ile de Batz », le 21 septembre 2011, le directeur des opérations internationales de la Sonatel, a indiqué que le câble « va sensiblement accroître les capacités à travers la qualité des appels sortants et entrants, et la vitesse de l’Internet à travers la bande passante ».
Pour Cheikh Tidiane Mbaye, directeur général de la Sonatel, ce nouveau câble « traduit une fois de plus l’engagement de la Sonatel à faire du Sénégal une plate-forme sous-régionale disposant d’infrastructures de qualité, pour la connectivité internationale et sous-régionale ».
Le câble ACE est un projet de 450 milliards de francs CFA qui engage des opérateurs d’une vingtaine de pays. La Sonatel affirme que son exploitation va lui permettre d’assurer les besoins des dix prochaines années, avec la possibilité de vendre aux opérateurs qui passent par elle pour accéder à l’étranger. L’opérateur numéro un du Sénégal précise qu’il a été désigné pour être le centre de supervision réseau pour toutes les stations de câbles ACE. Ce qui en fait « le deuxième opérateur africain à exercer de telles responsabilités dans un consortium de câbles, après l’Afrique du Sud ».
La construction du câble a commencé en août 2010 après la signature du contrat à Paris, le 5 juin 2010.
(Source : Politicosn, 23 septembre 2011)