OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2017 > Juin 2017 > La Cour suprême américaine fait de l’accès aux réseaux sociaux un droit (…)

La Cour suprême américaine fait de l’accès aux réseaux sociaux un droit fondamental

mercredi 21 juin 2017

Médias/Réseaux sociaux

Aux États-Unis, la Cour suprême considère que l’accès aux réseaux sociaux est protégé par le premier amendement de la Constitution.

Parfois décriés pour leur prétendue futilité, les réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter sont pourtant une facette cruciale de la liberté d’expression. C’est ce qu’a conclu lundi 19 juin la Cour suprême des États-Unis, dans une affaire qui devait déterminer si un adulte condamné pour détournement de mineur a le droit ou non de se rendre sur ces communautaires, fréquentés par ailleurs par des enfants.

Dans cette affaire, résumée par Le Monde, l’intéressé, qui avait alors 21 ans, avait été condamné en 2002 après avoir plaidé coupable pour détournement sur une mineure de 13 ans. Son nom est inscrit sur le registre des délinquants sexuels et commence à purger sa peine. Après son séjour en prison, il s’inscrit sur Facebook sous une fausse identité en 2010. Sauf que l’intéressé est repéré par un agent de police.

Il est alors accusé d’avoir enfreint une disposition d’un État américain qui interdit aux individus condamnés pour des faits similaires de s’inscrire sur des réseaux sociaux et plus généralement de se rendre sur tous les espaces qui pourraient être fréquentés par des mineurs. Et cela, pendant une durée de 30 ans. Inadmissible pour l’homme, qui s’est alors lancé dans une bataille juridique contre cet État.

Basant sa défense sur le premier amendement de la Constitution américaine, qui porte sur la liberté d’expression, il a donc fait appel puis l’affaire est remontée jusqu’à la Cour suprême. Une obstination qui a payé, puisque la plus haute juridiction du pays a estimé que les États fédérés n’ont pas le droit de limiter l’accès aux réseaux sociaux, Internet étant devenu « un espace majeur pour échanger des opinions ».

Un espace majeur pour échanger opinions

L’enjeu du verdict rendu en début de semaine était de taille, car derrière le cas précis de l’Américain, se posait deux questions au sujet des rapports entre la Constitution des USA et la sphère numérique : le premier amendement s’applique-t-il à Internet ? Le cas échant, jusqu’à quel point les autorités peuvent-ils en limiter l’accès, même pour des motifs tout à fait légitimes ?

En France, ces problématiques se sont aussi posées mais dans des termes différents. En 2009, le Conseil constitutionnel a affirmé « qu’Internet est une composante de la liberté d’expression et de consommation », dans une affaire relative à la lutte contre le piratage sur Internet. En effet, le dispositif de la riposte graduée prévoyait une suspension de l’abonnement par l’autorité administrative.

En France, Internet est une composante de la liberté d’expression

Mais les membres du Conseil ont considéré que « le législateur ne pouvait, quelles que soient les garanties encadrant le prononcé des sanctions, confier de tels pouvoirs à une autorité administrative dans le but de protéger les titulaires du droit d’auteur. Ces pouvoirs ne peuvent incomber qu’au juge ». En 2013, le gouvernement a tiré les leçons de ce verdict en supprimant de la loi la suspension d’accès.

À travers ce verdict, le Conseil constitutionnel a reconnu implicitement le rôle désormais capital joué par Internet dans l’exercice d’un certain nombre de libertés et que, ce de fait, la suspension de l’abonnement par Internet, qui peut être envisagée pour d’autre motifs que la lutte contre le piratage, ne peut être ordonnée par un juge judiciaire et non pas par un représentant de l’administration.
Julien Lausson

(Source : Numérama, 21 juin 2017)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4446/5192 Régulation des télécoms
  • 346/5192 Télécentres/Cybercentres
  • 3508/5192 Economie numérique
  • 1761/5192 Politique nationale
  • 5192/5192 Fintech
  • 514/5192 Noms de domaine
  • 1878/5192 Produits et services
  • 1453/5192 Faits divers/Contentieux
  • 730/5192 Nouveau site web
  • 4776/5192 Infrastructures
  • 1647/5192 TIC pour l’éducation
  • 186/5192 Recherche
  • 244/5192 Projet
  • 3356/5192 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1757/5192 Sonatel/Orange
  • 1580/5192 Licences de télécommunications
  • 277/5192 Sudatel/Expresso
  • 1073/5192 Régulation des médias
  • 1367/5192 Applications
  • 1146/5192 Mouvements sociaux
  • 1591/5192 Données personnelles
  • 130/5192 Big Data/Données ouvertes
  • 592/5192 Mouvement consumériste
  • 360/5192 Médias
  • 643/5192 Appels internationaux entrants
  • 1653/5192 Formation
  • 92/5192 Logiciel libre
  • 2016/5192 Politiques africaines
  • 1188/5192 Fiscalité
  • 167/5192 Art et culture
  • 578/5192 Genre
  • 1571/5192 Point de vue
  • 988/5192 Commerce électronique
  • 1455/5192 Manifestation
  • 317/5192 Presse en ligne
  • 127/5192 Piratage
  • 208/5192 Téléservices
  • 923/5192 Biométrie/Identité numérique
  • 303/5192 Environnement/Santé
  • 428/5192 Législation/Réglementation
  • 354/5192 Gouvernance
  • 1822/5192 Portrait/Entretien
  • 144/5192 Radio
  • 788/5192 TIC pour la santé
  • 323/5192 Propriété intellectuelle
  • 58/5192 Langues/Localisation
  • 1081/5192 Médias/Réseaux sociaux
  • 1949/5192 Téléphonie
  • 190/5192 Désengagement de l’Etat
  • 1005/5192 Internet
  • 115/5192 Collectivités locales
  • 400/5192 Dédouanement électronique
  • 1104/5192 Usages et comportements
  • 1027/5192 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 551/5192 Audiovisuel
  • 3227/5192 Transformation digitale
  • 384/5192 Affaire Global Voice
  • 155/5192 Géomatique/Géolocalisation
  • 310/5192 Service universel
  • 660/5192 Sentel/Tigo
  • 174/5192 Vie politique
  • 1510/5192 Distinction/Nomination
  • 34/5192 Handicapés
  • 689/5192 Enseignement à distance
  • 716/5192 Contenus numériques
  • 586/5192 Gestion de l’ARTP
  • 178/5192 Radios communautaires
  • 1735/5192 Qualité de service
  • 424/5192 Privatisation/Libéralisation
  • 132/5192 SMSI
  • 460/5192 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2772/5192 Innovation/Entreprenariat
  • 1325/5192 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 47/5192 Internet des objets
  • 173/5192 Free Sénégal
  • 580/5192 Intelligence artificielle
  • 194/5192 Editorial
  • 22/5192 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous