La digitalisation constitue le nouveau vecteur de l’inclusion financière pour arriver à un taux global d’utilisation des services financiers de 75% d’ici 2020, a soutenu le directeur national de la BCEAO Mouhamadou Al Aminou Lô.
’’Nous pensons que la digitalisation est forcément le nouveau vecteur de l’inclusion financière, de par sa facilité d’accès, une forte réduction des coûts, permettant aux populations aux revenus faibles, de pouvoir faire appel aux services financiers’’, a dit M. Lô.
Il s’exprimait au cours d’une session de formation des journalistes économiques sur l’inclusion financière, à l’initiative de l’Observatoire de la qualité des services financiers (OQSF).
La semaine de l’inclusion financière de la BCEAO va démarrer à partir de lundi sur le thème : ‘’La digitalisation des services financiers au service de l’inclusion financière’’.
’’Il est essentiel que l’information soit diffusée le plus largement possible, pour permettre aux populations de savoir qu’un service financier est d’abord une bonne connaissance des produits, des offres d’où, la nécessité d’une éducation financière leur aidant à faire leur choix’’, a souligné Mouhamadou Al Aminou Lô.
Selon lui, ces services digitaux ne sont jamais exclusifs et vont être utilisés par les services financiers, la micro finance, les banques mais également les agents de monnaie électronique.
Cette formation s’inscrit dans une perspective de l’OQSF de promouvoir l’éducation financière de masse mais également mieux appréhender la vision, les axes et actions stratégiques ainsi que les perspectives de la stratégie régionale d’inclusion financière de la BCEAO.
’’La décision de former les journalistes est essentielle car, cela permet de vous donner les outils nécessaires pour comprendre le cadre institutionnel, réglementaire mais également les instruments qui sont à la disposition du public en matière de services financiers’’, a salué le directeur national de la BCEAO.
Il a rappelé que la BCEAO a pris l’option, en juin 2016, d’élaborer un document cadre de politique et de stratégie d’inclusion financière dans l’UEMOA ainsi que le plan d’actions y afférent.
’’L’adoption de ce cadre référentiel traduit ainsi la volonté des autorités monétaires d’enclencher une dynamique pour un accès permanent aux services financiers et une utilisation effective par les populations d’une gamme diversifiée de produits et services financiers adaptés et à coûts abordables’’, a expliqué Astou Lo Ndiaye, conseillère conseillère à la direction nationale.
(Source : APS, 15 novembre 2019)