La 3G restera la technologie réseau la plus utilisée en Afrique subsaharienne en 2026
vendredi 18 décembre 2020
La 5G en Afrique subsaharienne ne sera pas de si tôt. Bien que plusieurs opérateurs préparent déjà leur réseau à ce saut qualitatif, pressés par la forte demande en connectivité suscitée par la Covid-19, la technologie restera réservée à une minorité ces 6 prochaines années. Idem pour la 4G.
Alors que la course aux nouvelles technologies télécoms s’accélère à travers le monde pour un meilleur accès des populations aux communications de qualité, l’Afrique subsaharienne demeurera encore largement en retard. D’ici 2026, bien qu’elle enregistrera la plus grande croissance dans l’adoption du mobile (4%) et du smartphone (8%), la 3G restera la technologie réseau la plus utilisée. Elle représentera plus de 40% des abonnements mobiles.
Dans les autres parties du monde, c’est la 4G qui sera la technologie la plus utilisée, talonnée par la 5G. Dans son Mobility Report de novembre 2020, Ericsson estime qu’avec l’adoption de nouvelles technologies réseau accélérée par la pandémie de Covid-19, la 4G représentera environ 15% des abonnements en Afrique subsaharienne d’ici la fin de 2020 et 30% d’ici 2026. Soit 290 millions d’abonnés dans six ans.
Par contre, des volumes perceptibles d’abonnements 5G sont attendus à partir de 2022, atteignant 5% en 2026. Soit 50 millions d’abonnés. Les facteurs moteurs de cette croissance des abonnements au haut débit mobile – même si elle reste faible par rapport au reste du monde – incluent une population jeune en augmentation continue avec des compétences numériques croissantes et des smartphones plus abordables.
La 2G fera encore partie des technologies mobiles utilisées sur le continent. Elle représentera près de 20% des abonnements mobiles.
(Source : Agence Ecofin, 18 décembre 2020)