A la veille du procès qui l’oppose à l’Etat du Sénégal, l’opérateur Tigo montre des signes de faiblesse . Restrictions budgétaires et plans de rigueur sont devenus les maitre-mots du deuxième opérateur de téléphonie mobile au Sénégal. En effet, selon le quotidien le Pays, Tigo a arrêté la quasi totalité de ses investissements en ce qui concerne la maintenance et la sécurisation de ses sites. Il a été également porté à la connaissance du journal que le personnel a perdu ses bonus trimestriels et ses primes. Le bureau de contrôle chargé de délivrance des quitus de mise en service des installations de la société a été congédié. Cette absence d’investissement de la part de la société a pour conséquence d’augmenter le nombre des incendies et des chutes de pylônes. A ce titre, des incendies ont été enregistrées notamment à Diourbel, à Ndindi, à Kafountine et aux Hlm à Dakar. Des antennes se sont aussi effondrées à Kidira et à Médina Yoro Foula. Compte tenu de la longueur de ces installations qui peuvent atteindre 60 mètres, et du poids des paraboles qui peuvent dépasser une tonne, le danger pour les populations est réel. Tout dernièrement, il est à signaler la chute d’un de ces engins sur le domicile d’une commerçante de marché Gueule Tapée à Cambérene. D’ailleurs, dans ce quartier, le voisinage s’inquiète d’une présence importante de rouille aux pieds d’un pylône.
(Source : Dakar Actu, 29 novembre 2011)