La troisième semaine des « mercredi de la honte » - en référence à la date de signature du décret autorisant la surtaxe sur les appels entrants - a été entamée aujourd’hui dans les murs de la direction générale de Sonatel. L’intersyndicale des travailleurs de la société nationale de télécommunications, filiale de France Télécom, y était en assemblée générale. Et elle a élevé le ton, pardon, la tonalité pour coller au champ lexical de la sphère des Télécoms.
La lutte n’est pas une exclusivité de la Sonatel, a déclaré Ndèye Founé Niang. La déléguée syndicale a salué par la suite la présence, parmi les travailleurs de la société nationale de télécommunication, de représentants du Mouvement du 23 juin (M23), de la Ligue des consommateurs. D’ailleurs au nom de ces organisations, la parole est d’abord donnée à Alla Dieng (association consumériste) qui indique, sans entrer dans les détails, que le combat de la Sonatel est le paravent à d’autres batailles. Dans un wolof châtié mais accessible, M. Dieng schématise ainsi qu’il suit autour du troisième jour de la semaine : « Mercredi est soit un jour maudit soit un jour au cours de la quelles les mesures les plus impopulaires sont prises ou le pire moment pour un gouvernant sans vision éclairée ».
L’intersyndicale de la Sonatel entend tenir la dragée haute à l’Etat du Sénégal jusqu’à ce que le décret sur la surtaxe des appels entrants soit annulé. Un des orateurs à l’Assemblée générale, constituant la troisième étape de la série de manifestations baptisée « les mercredi de la honte », déclare que « les contraintes du nouveau décret sont plus corsées que celles du précédent ». « L’actuel décret pose la nécessité pour la Sonatel de verser, tous les quarante jours, cinq milliards de francs Cfa à l’Etat du Sénégal », fait observer Demba Diarra Mbodj. A sa suite, Ndèye Founé Niang dira : « On ne nous trompe pas deux fois ! ». Elle va insister sur les actions futures en vue de faire fléchir le gouvernement Abdoulaye Wade et France Télécom. Un préavis de grève aurait déjà été déposé contre la multinationale française « qui freine la croissance extérieure de Sonatel et l’acquisition d’autres licences globales de télécommunication ».
Sur la cadence de l’internationalisation de la lutte, l’AG a été informée de marches organisées en France et d’actions futures de protestation en Amérique et en Italie. Jeudi, le plan B sera déroulé contre les « cannibales » de l’une des entreprises, mamelles de l’économie sénégalaise.
(Source : Ferloo, 28 septembre 2011)
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