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L’informatique dématérialisée en Afrique : qu’est-ce qu’il faut pour en assurer son décollage sur le continent

vendredi 30 juillet 2010

Applications

En Afrique, l’informatique dématérialisée est depuis longtemps chose courante au niveau du consommateur final. Il suffit de penser à tous ces internautes qui surfent Yahoo et Hotmail pour accéder à leur courrier électronique. Aujourd’hui ses promoteurs cherchent à nous persuader qu’ils vont introduire un changement fondamental tant pour les consommateurs finaux que pour la clientèle entreprises. Oubliez votre ordinateur ou votre portable et pensez seulement aux logiciels et aux fichiers que vous pouvez accéder via l’Internet à partir de n’importe quelle machine. Russell Southwood s’est entretenu avec Hennie Loubster, le responsable régional de Microsoft pour l’Afrique de l’Ouest, l’Afrique de l’Est, l’Afrique centrale et les îles de l’océan indien, sur sa vision du développement de l’informatique dématérialisée sur le continent.

L’argument clé pour l’informatique dématérialisée dans le contexte des pays développés est qu’il offre aux personnes et aux grandes sociétés des modes de financement différents pour les logiciels et les équipements. Au lieu d’acheter tous les équipements, les logiciels, les espaces de stockage plus la sécurité et l’entretien, vous achetez le service auprès d’un fournisseur et payez l’équivalent d’une location mensuelle pour tous ces produits.

Selon Hennie Loubser, « les sociétés, aujourd’hui, peuvent opter pour des centres de traitement des données plus grand à un prix plus rentable que le coût de le construire soi-même. C’est aussi une bonne option pour réduire la complexité attachée au fonctionnement de ses systèmes et la complexité des mesures de sécurité qu’ils supposent. Il s’agit d’une amélioration de la productivité et de l’acquisition de nouvelles perspectives commerciales ». Selon Gartner, dans les marchés des pays développés, 20% des organisations ne possèderont peut-être plus leurs propres infrastructures informatiques, d’ici trois ans.

Microsoft est déjà en charge de 23 millions de Xbox Live et de 370 millions de comptes Hotmail. Fort de cette expérience, la société offre des services informatiques dématérialisés qui permettront à un éventail de programmes de fonctionner à distance à partir d’un serveur. La société a développé un ensemble de solutions pour améliorer la productivité. Elles incluent Exchange Mail, une messagerie instantanée, la téléphonie sur IP et des logiciels collaboratifs comme Office Live et SharePoint Online. Microsoft offre aussi SQL Azure pour le stockage de données, la gestion et la sécurité. Selon Hennie Loubster, « l’objectif est de donner aux consommateurs le choix quant à la façon dont ils souhaitent accéder à ces services ».

Sachant que les utilisateurs africains sont familiers et à l’aise avec le service Hotmail, Hennie Loubster voit une opportunité d’étendre ce type de service à distance auprès des PME. « Mettre ces services à disposition représente une opportunité massive. Vous n’avez pas toujours besoin d’un PC. Vous pouvez utiliser votre portable. Notre challenge est d’encourager la communauté de développeurs à voir l’informatique dématérialisée comme une opportunité et de fournir l’infrastructure sur mesure à l’utilisateur final via le programme SQL Azure ».

Microsoft veut commencer à déployer ces types de services en Afrique du Sud en signant des partenariats avec les opérateurs télécoms qui en assureront la commercialisation. Il y a évidemment des obstacles techniques comme par exemple la latence et par conséquent « il est important d’avoir des partenaires proches des utilisateurs finaux ».

Comment allez-vous déployer des centres de traitement des données de grande capacité comme ce qui ont été construits dans d’autres régions dans le monde ? « Nous concluons des partenariats dans les économies les plus larges sur le continent comme par exemple le Nigéria, le Kenya, l’Angola et ensuite il y a les économies de second rang comme le Ghana, la Tanzanie,l’Ouganda et le Rwanda. Cela va nous garder occupé durant les dix-huit prochains mois. Les opérateurs mobiles voient les services data comme un marché porteur et par conséquent nous avons quelque chose en commun à partager. Nous avons tous les deux du contenu et des services à promouvoir auprès des utilisateurs finaux. Il s’agit d’un scénario avec lequel nous sommes prêts à entrer sur le marché ».

« Nous sommes entrain de discuter avec des société gérant des centres de données qui ont des capacités de stockage et l’expertise en matière de gestion. Nous leur offrirons nos meilleures pratiques et nous les aiderons à devenir nos représentants dans la région. Nous pensons qu’il s’agit d’une proposition à forte valeur ajoutée. Il est par exemple possible de gérer l’infrastructure d’une banque. Ils payeront seulement pour les logiciels et les services qui seront fournis via l’informatique dématérialisée. Ils payeront donc que pour ce qu’ils utilisent ».

« Un pays comme l’Angola est potentiellement très important mais il y a de grandes incertitudes quant à la sécurité et le secret des données. Par conséquent nous nous interrogeons sur le modèle le plus approprié ? Cela prendra peut-être plus longtemps pour aboutir là-bas qu’ailleurs ».

Qu’en est-il de la fiabilité ? Le cauchemar est d’être coupé de tous ce dont vous avez besoin parce que l’accès à l’Internet est indisponible. Je viens juste de rentrer d’un voyage de quatre jours en Gambie et durant toute la semaine, l’hôtel Kairaba avait une connexion Internet soit très faible ou non existante. Quelles sont les garanties quant à l’accès ? « C’est un très bon point. Personne ne peut offrir des garanties dans un futur proche. Les centres de données Microsoft installés dans le reste du monde offre des garanties de fiabilité ».

En ce qui concerne l’Afrique, la réponse est « une étape après l’autre ». Il faut construire des services robustes et fiables en commençant par exemple avec la messagerie instantanée via l’informatique dématérialisée. Le serveur mail restera par exemple dans les locaux et une approche par étape facilitant l’apprentissage pour instiller la confiance et pour favoriser le déploiement d’autres services d’informatiques dématérialisés. Il s’agit d’une immense opportunité pour les développeurs de logiciels et certains utiliseront nos instruments pour le faire ».

Le challenge à relever pour assurer le succès de l’informatique dématérialisée en Afrique a trois composantes. En premier lieu, les utilisateurs africains devront être convaincus que la première génération de services sont « bien à avoir » plutôt « qu’on doit les avoir » dans le but qu’ils se sentent à l’aise lorsqu’ils les utilisent tout en sachant qu’ils sont disponibles. Microsoft dispose des moyens pour achever cela mais il ne s’agit pas tout à fait de la même chose que d’offrir l’applicatif « meurtrier ».

Ensuite, la bande passante doit être constante et consistante en particulier la 3G (et les technologies plus avancées) et les points d’accès sans fils Wi-Fi : la bande passante au compte goutte qui permet d’envoyer des courriels si vous avez la patience d’attendre que le téléchargement se fasse, ne permettra pas à ce type d’applicatifs de décoller. Enfin, le type de garanties qui s’articulent autour de ces services dans les pays développés, doit devenir la norme dans les centres de données en Afrique. Si ces éléments ne sont pas en place, l’informatique dématérialisée en Afrique se limitera principalement à des comptes Hotmail et rien de plus.

Balancing Act

(Source : Balancing Act, 30 juillet 2010)

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