L’avis trimestriel de la Commission de protection des données personnelles (Cdp) publié mardi 29 octobre a valu des rumeurs d’espionnage contre l’hôtel Terrou Bi. Ce dernier avait certes émis le souhait de mettre en place un matériel d’écoute entre ses employés et ses clients ; le rapport montrera que cette installation n’a pas été effectuée conformément aux directives de la CDP.
L’hôtel avait sollicité une autorisation
Restaurant en 1986, le “Terrou bi” (Accueil) est devenu un hôtel très populaire depuis 2009. Il est récemment accusé à tort d’être l’objet d’un scandale d’écoute. Les responsables du Terrou Bi avaient certes introduit une demande au niveau de la Commission de protection des données personnelles pour la mise en place de ce système. L’instance de régulation n’avait pas approuvé la demande. Elle effectuera une mission de vérification le 17 juillet. Toutefois on peut lire sur le rapport que : “le dit traitement non autorisé par la CDP n’a pas été mis en oeuvre“.
La CDP souligne un manquement différent
Le même rapport dénonce des manquements vis-à-vis des conditions préalables à la mise en place d’un système de vidéosurveillance. Entre autres remarques le nombre de panneaux avertissant le public de la présence d’un tel système est jugé insuffisant. Pour rappel La Commission de Protection des Données Personnelles (CDP) est une Autorité Administrative Indépendante (AAI) instituée par la loi n° 2008-12 du 25 janvier 2008 portant sur la protection des données à caractère personnel.
(Source : La Tribune, 31 octobre 2019)