L’harmonisation des fréquences dans les zones frontalières pronée
lundi 17 février 2020
Le directeur de l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), Abdoul Ly, a insisté lundi à Dakar, sur la nécessité d’harmoniser l’utilisation des fréquences dans les zones frontalières pour éviter les brouillages préjudiciables et garantir la qualité des réseaux de télécommunications.
« Nous devons harmoniser l’utilisation des fréquences dans nos zones frontalières afin d’éviter les brouillages préjudiciables et de garantir la qualité de service de nos réseaux de télécommunications », a-t-il déclaré.
M. Ly intervenait à l’ouverture de la réunion de coordination des fréquences aux frontières entre la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Mali, la Mauritanie et le Sénégal.
’’L’idéal serait également que cette réunion soit sanctionnée par la signature d’un document d’intention des pays participants, à juguler dans les meilleurs délais les problèmes de roaming non intentionnel et des interférences", a-t-il indiqué.
Cette rencontre, a-t-il ajouté, « s’inscrit dans la conduite concertée par nos pays du processus de consolidation de nos acquis et du renforcement de solidarité entre nos pays (...) ».
"Elle permettra de discuter principalement de l’état d’avancement de la mise en œuvre des actions retenues lors de la dernière réunion de coordination à Bamako en avril et des problèmes de roaming non intentionnels et d’interférences dans nos zones frontalières, des besoins bilatéraux de coordination dans la bande FM’’, a-t-il fait savoir.
Le directeur général de l’ARTP espère que « les résultats de cette rencontre aboutiront à l’amélioration de la qualité de service de nos réseaux de télécommunication dans nos frontières ».
A l’en croire, « il n’est plus à démontrer que le spectre des fréquences radioélectriques est une ressource limitée, d’autres diraient qu’elle est rare, précieuse et utilisée pour diverses formes de communication ».
« Les fréquences radioélectriques étant destinées à une large gamme d’utilisation commerciales et publiques, il convient donc de gérer et de coordonner ces fréquences pour éviter les brouillages entre les différents réseaux de radiocommunications », a-t-il préconisé.
Dans cette perspective, il a rappelé qu’« un document portant cadre de coordinations de l’utilisation des fréquences aux frontières entre les Administrations du Cap-Vert, de la Gambie, de la Guinée-Bissau, du Mali de la Mauritanie et du Sénégal a été conclu à Dakar en août 2009 ».
« Dans leur majorité, nos pays disposent d’un système de gestion et de contrôle du spectre, mais des problèmes pratiques se posent souvent dans le domaine de la coordination multilatérale aux frontières », a-t-il souligné.
« D’où la nécessité de se retrouver entre professionnels pour échanger nos expériences et mettre en place un cadre unique pour la coordination à nos frontières », a-t-il fait
(Source : APS, 17 février 2020)