OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2010 > Octobre > L’explosion des techniques de diffusion audiovisuelle en Afrique

L’explosion des techniques de diffusion audiovisuelle en Afrique

jeudi 21 octobre 2010

Audiovisuel

Le secteur de l’audiovisuel en Afrique est en pleine mutation. Sylvain Béletre du cabinet d’étude Balancing Act - spécialisé dans la télévision et les télécoms en Afrique - reviennent sur les modes de diffusion employés par les principaux acteurs qui se préparent à une concurrence de plus en plus féroce.

L’histoire des techniques de l’audiovisuel en Afrique se confond avec l’histoire du cinéma et de la télévision. L’apparition de l’audiovisuelle sur le continent remonte aux années 50 avec les premières télévisions hertziennes.
Le paysage audiovisuel s’est diversifié depuis l’ouverture à des médias privés vers le début des années 2000. Avec cette diversification et les récents développements technologiques, on a assisté à une explosion des chaînes TV et des modes de diffusion utilisées sur le continent.
Aujourd’hui, les techniques audiovisuelles en Afrique sont souvent délimitées par le contenu (programme télévisé, documentaire, vidéoclip, vidéo pour mobile, etc.), les média et la réglementation en vigueur dans chaque pays. En Afrique comme ailleurs, il arrive que le régulateur bloque encore l’allocation de nouvelles licences TV alors que dans d’autres comme l’Uganda, on a vu apparaitre une vingtaine de chaînes TV, voire plus comme au Nigéria. La technologie est l’un des facteurs qui permet aux chaînes de se démarquer.

Le satellite et le réseau hertzien restent pour l’instant les rois de la diffusion audiovisuelle en Afrique, face à la concurrence des DVD - dont beaucoup proviennent de Nollywood au Nigéria- et des projections de rue ou en salle. Les nouveaux arrivants sont l’internet, le cable et la TV mobile.

Les principaux operateurs satellite de la TV en Afrique sont Eutelsat, Intelsat, SES Astra et Arabasat. On rencontre aussi des acteurs intermédiaires tels que GlobeCast - détenue à 100 % par France Télécom - une société de numérisation, d’agrégation, de transmission et de reformatage de contenus audiovisuels destinés à alimenter des plates-formes de télévision par satellite, Télévision Numérique Terrestre, réseaux câblés, TV sur IP, TV sur PC, TV sur mobiles ou encore des réseaux d’Affichage Audiovisuel Dynamique.

Typiquement, pour ce qui est du satellite, on a par exemple connu CFI-TV qui fut, du 5 juillet 1999 au 31 décembre 2003 une chaîne de télévision généraliste gratuite, à destination de l’Afrique francophone, diffusée par satellite, reprise par des opérateurs et distribuée soit par câble (Cameroun), soit en MMDS, soit parfois en hertzien analogique (Zaïre, RDC).

Les opérateurs et chaînes tels que VoxAfrica, France24, TV5 Monde Afrique, Canal + et DStv/Multichoice utilisent largement le satellite pour transmettre leur contenu sur le continent.
Depuis 1998, Canal Overseas (Canal +) se tourne vers la technologie numérique en développant non seulement Canal+ en numérique, mais également des bouquets de chaînes en réception directe par satellite en bande KU. Aujourd’hui, Canal+ Horizons couvre plus de 40 pays d’Afrique.

Arrive maintenant la télévision numérique terrestre (TNT), avec une modulation de type QPSK, OFDM, des signaux vidéo (PAL ou NTSC) encodés et compressés aux formats MPEG-2 ou MPEG-4. La TNT en Afrique doit se généraliser d’ici 2015 selon l’objectif fixé par l’ITU, et démultiplier le nombre de chaînes disponibles. Les sud-africains e.tv et M-Net ont lancé des tests mais d’autres pays progressent plus lentement. Russell Southwood, directeur de Balancing Act a récemment mis en lumière le fait que la moitié des 52 pays africains n’ont pas encore annoncé, réglementé ou testé la TNT. Selon l’étude de Southwood, cinq pays seulement ont lancé la TNT. Dix pays en sont au stade pilote et huit pays ont posé les règles de ce nouveau mode de diffusion.

Sur les réseaux filaires viennent aussi se greffer les offres triple-play avec la TV par ADSL ou la TV sur le cable. La TV d’Orange est une offre du groupe France Télécom commercialisée sous la marque Orange qui délivre des programmes de télévision par le réseau téléphonique d’Internet haut débit (xDSL) et plus récemment proposée par le satellite. Elle fait partie des services payants de la livebox. En Afrique, la TV d’Orange sur ligne fixe a pour l’instant été lancée au Sénégal et à Maurice.
D’autres opérateurs tels que Cape Verde Telecom, HFC cable ou Maroc Telecom commencent également à offrir la TV en plus des services télécoms. L’IPTV étant difficile à mettre en place sur les lignes cuivre actuelles des opérateurs nationaux, ces derniers n’ont pas encore lancé de grandes offres de TV/ADSL.

Mais avec l’explosion imminente d’internet à des coûts plus bas sur tout le pourtour du continent africain, les offres multi-play, la webTV et l’IPTV sont amenées à émerger.
Les fonctions interactives vont aussi améliorer le confort du téléspectateur. Le streaming live et en différé, la « catch up TV » (par exemple « CANAL + A LA DEMANDE » en place à Maurice et à la Réunion), l’enregistrement sur disque dur, le PVR, le téléchargement, la VoD (vidéo à la demande) et les blogs du net sur les émissions vont se développer.

La mise en ligne est aussi en vogue. VoxAfrica, TV5 et France24 ont déjà postées de nombreuses émissions sur leur site. VoxAfrica fournit aussi son flux en live sur le web. People TV, producteur de deux programmes populaires - « Business Africa » et « Initiative Africa » rend accessible ses dernières émissions en ligne afin d’être plus près de son audience. Jeune Afrique a par ailleurs déjà lancé sa webTV sur son site depuis juillet 2008 - Jeune Afrique TV - avec des interviews et des reportages sur l’actualité ce qui a enrichi le contenu et augmenté le trafic du site.

La diffusion de la TV sur mobile - encore appelée « Télévision mobile personnelle » (TMP) - en est encore à ses balbutiements en Afrique, car qui dit TV mobile dit le plus souvent réseau 3G/UMTS et terminal 3G, pas encore très répandu, et ceci malgré les récent succès du mobile en Afrique. Le satellite permet également la transmission des flux.

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2062/2249 Régulation des télécoms
  • 173/2249 Télécentres/Cybercentres
  • 1610/2249 Economie numérique
  • 823/2249 Politique nationale
  • 2249/2249 Fintech
  • 252/2249 Noms de domaine
  • 813/2249 Produits et services
  • 691/2249 Faits divers/Contentieux
  • 380/2249 Nouveau site web
  • 2168/2249 Infrastructures
  • 826/2249 TIC pour l’éducation
  • 90/2249 Recherche
  • 121/2249 Projet
  • 1381/2249 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 870/2249 Sonatel/Orange
  • 776/2249 Licences de télécommunications
  • 132/2249 Sudatel/Expresso
  • 465/2249 Régulation des médias
  • 600/2249 Applications
  • 494/2249 Mouvements sociaux
  • 796/2249 Données personnelles
  • 61/2249 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2249 Mouvement consumériste
  • 179/2249 Médias
  • 321/2249 Appels internationaux entrants
  • 694/2249 Formation
  • 48/2249 Logiciel libre
  • 853/2249 Politiques africaines
  • 424/2249 Fiscalité
  • 83/2249 Art et culture
  • 284/2249 Genre
  • 734/2249 Point de vue
  • 479/2249 Commerce électronique
  • 709/2249 Manifestation
  • 156/2249 Presse en ligne
  • 62/2249 Piratage
  • 103/2249 Téléservices
  • 420/2249 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2249 Environnement/Santé
  • 173/2249 Législation/Réglementation
  • 167/2249 Gouvernance
  • 828/2249 Portrait/Entretien
  • 72/2249 Radio
  • 337/2249 TIC pour la santé
  • 133/2249 Propriété intellectuelle
  • 29/2249 Langues/Localisation
  • 506/2249 Médias/Réseaux sociaux
  • 917/2249 Téléphonie
  • 95/2249 Désengagement de l’Etat
  • 484/2249 Internet
  • 57/2249 Collectivités locales
  • 189/2249 Dédouanement électronique
  • 497/2249 Usages et comportements
  • 526/2249 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2249 Audiovisuel
  • 1365/2249 Transformation digitale
  • 191/2249 Affaire Global Voice
  • 75/2249 Géomatique/Géolocalisation
  • 147/2249 Service universel
  • 330/2249 Sentel/Tigo
  • 87/2249 Vie politique
  • 729/2249 Distinction/Nomination
  • 17/2249 Handicapés
  • 336/2249 Enseignement à distance
  • 319/2249 Contenus numériques
  • 293/2249 Gestion de l’ARTP
  • 89/2249 Radios communautaires
  • 800/2249 Qualité de service
  • 212/2249 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2249 SMSI
  • 224/2249 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1289/2249 Innovation/Entreprenariat
  • 655/2249 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2249 Internet des objets
  • 85/2249 Free Sénégal
  • 161/2249 Intelligence artificielle
  • 98/2249 Editorial
  • 9/2249 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous