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L’espace UEMOA face aux nouvelles exigences de l’économie du savoir : Les Tic comme seule piste de solution

mercredi 7 septembre 2011

Politiques africaines

L’émergence économique et sociale des Etats de l’Union Monétaire Ouest africaine (UEMOA) passera nécessairement par leurs campus universitaires. C’est la forte conviction qui se dégage de la rencontre qui se tient depuis lundi dernier dans la capitale Malienne regroupant universitaires, décideurs et partenaires de cette communauté invités à se pencher sur l’avenir de l’espace face aux nouvelles exigences de l’économie du savoir.

C’est dans le cadre de la Conférence régionale sur le thème : « bâtir les meilleures pratiques pour accélérer l’amélioration de la qualité de l’enseignement, de l’apprentissage et de la recherche dans l’enseignement supérieur en Afrique ». Mais relever l’ensemble de ces défis suppose de la part des établissements d’enseignement supérieur ouest africains (publics et privés), la satisfaction de quatre conditions : enseigner, évaluer, gérer et suivre autrement.

Il ne fait l’ombre d’aucun que les politiques d’assurance qualité de l’enseignement universitaire et de l’enseignement supérieur en général présente de sérieuses insuffisances en Afrique. Celles-ci découlent de la mauvaise gouvernance des systèmes, de l’impertinence des programmes, de la problématique de fiabilité des évaluations et des difficultés liées à la mobilité des étudiants et des professeurs. Une somme de difficultés auxquelles s’ajoutent la massification incontrôlable des effectifs, une baisse constante de niveau des enseignements et des problèmes de gestion auxquels font face les systèmes d’enseignement universitaires et supérieurs des pays, 50 ans après leur accession à l’indépendance.

Un constat fort déplorable devant les nouvelles exigences de l’économie du savoir qui requiert le partage des bonnes pratiques, la mutualisation des programmes, l’harmonisation des diplômes, la mobilité des enseignants et des chercheurs. Des exigences qui ne peuvent être réalisées sans la réelle adoption des technologies de l’Information et de la Communication (Tic). Or dans cette Communauté qui regroupe 8 Etats membres (Sénégal, Togo, Burkina, Mali, Côte d’Ivoire, Bénin, Guinée Bissau, Niger), des pays où la pauvreté dicte férocement sa loi, les systèmes éducatifs demeurent des otages du faible niveau de leurs ressources en dépit des initiatives louables visant à éduquer et à former des cadres performants et compétitifs.

L’exemple le plus patent c’est la grande difficulté qu’éprouvent les Etats de la Communauté à implanter de façon effective le système LMD (Licence, Maîtrise et Doctorat), introduit en 2007 dans l’espace UEMOA suite à l’adoption de la directive n°03/2007/CM/UEMOA,visant à mettre un système d’enseignement unique et plaçant les systèmes nationaux diversifiés dans un cadre de référence commun.

S’il est vrai que la plupart des pays concernés ont déjà adopté des cadres juridiques nécessaires à cette Réforme, leur état de pauvreté réelle retarde, cependant, son effectivité. Car elle nécessite des infrastructures adéquates, un vaste et important dispositif numérique, des programmes uniformisés ainsi que des personnels techniques et académiques bien formés.

Des conditions sans la satisfaction desquelles il sera difficile d’avoir la qualité requise des enseignements et des apprentissages ainsi que la réalisation du niveau de développement, de pertinence et de gestion des systèmes d’enseignement supérieur dans la zone. Un espace économique principal bénéficiaire des produits issus de ses universités et établissements d’enseignement supérieur. Ce qui appelle ainsi à la construction d’un nouveau type de partenariat entre les systèmes d’enseignement supérieur et certaines institutions financières pour permettre à l’institution d’appuyer et d’accompagner les Réformes en cours.

C’est-à-dire le renforcement des capacités sur l’utilisation des tic et assurer une pédagogie universitaire efficace et renforcer les capacités des acteurs en matière de recherche.

Mamadou Mika Lom

(Source : Sud Quotidien, 7 septembre 2011)

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