OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2014 > Avril 2014 > L’éprouvante expérience du développement logiciel en Afrique : Un blogueur (…)

L’éprouvante expérience du développement logiciel en Afrique : Un blogueur livre un aperçu de la situation

samedi 19 avril 2014

Innovation/Entreprenariat

« Afrique » et « Développeur » deux termes forts évocateurs pour la plupart d’entre nous, mais qu’en est-il de l’association des deux (développeur en Afrique ou développeur africain) ?

A travers son billet de blog intitulé « agony of an african programmer », Raindolf Owusu tente de faire un aperçu rapide de toutes les contraintes et les difficultés rencontrées par les développeurs africains contrairement à leurs confrères outre Afrique. Il résume la situation en quelques points importants. Mais avant cela, il présente l’environnement dans lequel ils évoluent : « Nous vivons dans un environnement où les équipements technologiques coûtent 2 à 4 fois plus qu’en Europe ou en Amérique du Nord, où les livres techniques sont inexistants dans la plupart des régions du continent, où la plupart des gens ne disposent pas de carte de crédit pour effectuer des achats sur Amazon. Ajouté à cela, un bon nombre de pays africains sont bloqués sur PayPal. » De plus, avec la perception générale de ce qu’est la technologie en Afrique n’arrange pas les choses. « En Afrique, il y a un problème de perception. Certaines personnes pensent encore que la technologie ne se présente que dans des équipements, comme un caméscope, un ordinateur, un laptop, un iPad et j’en passe », explique celui-ci. Selon lui, les points les plus importants affectant les développeurs africains sont les suivants :

Délestage électrique :

Les délestages électriques ne sont pas rares dans les pays africains et les fournisseurs d’électricité ne comprennent pas que « vous avez besoin d’électricité pour travailler et que vous devez travailler pour manger. »Ainsi, pour Owusu il ne faut pas s’étonner de certaines conséquences : « avec ce genre de facteur, vous pouvez vous assurer que la plupart des développeurs, spécialement au Ghana et au Nigeria, ne pourront pas respecter leurs deadlines »

Coût de l’accès à Internet :

En tant que développeur, la quantité de données consommée sur Internet est très importante, mais l’accès au réseau l’est encore plus. Toutefois, il n’y a toujours pas d’offre adaptée au besoin des développeurs. « Les entreprises de télécommunication oublient qu’Internet possède une quantité de données impressionnantes qui peut être utilisée comme un outil pour booster la croissance économique et réduire la pauvreté.
 »

Investissement :

« En Afrique, la plupart des gens ne comprennent pas les pratiques de la Silicon Valley en matière de Business et d’investissement. La plupart des investisseurs technologiques investissent dans une start-up, car ils sont intéressés par les profits à court terme. » Les bons développeurs qui ne comptent que sur eux-mêmes pour développer leurs projets personnels sont alors ralentis par les différents emplois qu’ils prennent en parallèle pour subvenir à leurs besoins.

Salaire :

« Un développeur en Afrique perçoit entre 10 000 à 20 000 dollars annuellement, alors que ses collègues en Europe et aux USA gagent au moins 100 000 dollars par an »

Conséquence de la polyvalence :

« Un développeur africain tente de jouer tous les rôles possibles au sein d’une entreprise, de chef d’entreprise à chargé de publicité. Au lieu de se concentrer sur un seul aspect et de le maitriser, il passe son temps à essayer de maitriser tous les différents aspects de l’entreprise. Cela est parfois bénéfique, mais vient avec son lot d’inconvénients »

Enseignement :

Chaque année, des milliers d’étudiants sortent des différentes universités bardés de diplômes, avec comme bagage une certaine maitrise de certains langages de programmation connus, ce qui peut se révéler un bon point de départ pour les entreprises de développement logiciels. Toutefois, ces étudiants ne s’investissent pas suffisamment dans des projets personnels pour développeur leurs talents. A la place, ils se focalisent plus sur leur résultat universitaire, ce qui n’aide pas vraiment à développer suffisamment leurs capacités.

Prix et compétitions :

« Il y a une différence entre gagner des prix et des compétitions technologies et remporter une victoire sur le marché public. » Ainsi, pour notre blogueur, plus vite le développeur africain en prendra conscience, mieux ce sera.

Au final, Owusu espère que ces contraintes soient plus une force qu’une faiblesse pour les développeurs africains, les poussant à s’armer de patience de courage et surtout à ne pas rendre les armes. Un jour peut-être, le développeur africain sera reconnu à sa juste valeur et pourra avoir droit au même traitement que ses collègues européens et nord-américains.

(Source : Social Net Link, 19 avril 2014)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4270/4950 Régulation des télécoms
  • 363/4950 Télécentres/Cybercentres
  • 3340/4950 Economie numérique
  • 1935/4950 Politique nationale
  • 4950/4950 Fintech
  • 520/4950 Noms de domaine
  • 1700/4950 Produits et services
  • 1482/4950 Faits divers/Contentieux
  • 738/4950 Nouveau site web
  • 4633/4950 Infrastructures
  • 1709/4950 TIC pour l’éducation
  • 220/4950 Recherche
  • 244/4950 Projet
  • 3417/4950 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1804/4950 Sonatel/Orange
  • 1580/4950 Licences de télécommunications
  • 267/4950 Sudatel/Expresso
  • 947/4950 Régulation des médias
  • 1260/4950 Applications
  • 1027/4950 Mouvements sociaux
  • 1588/4950 Données personnelles
  • 127/4950 Big Data/Données ouvertes
  • 597/4950 Mouvement consumériste
  • 363/4950 Médias
  • 648/4950 Appels internationaux entrants
  • 1640/4950 Formation
  • 90/4950 Logiciel libre
  • 2032/4950 Politiques africaines
  • 936/4950 Fiscalité
  • 181/4950 Art et culture
  • 581/4950 Genre
  • 1612/4950 Point de vue
  • 1017/4950 Commerce électronique
  • 1493/4950 Manifestation
  • 315/4950 Presse en ligne
  • 126/4950 Piratage
  • 204/4950 Téléservices
  • 917/4950 Biométrie/Identité numérique
  • 325/4950 Environnement/Santé
  • 324/4950 Législation/Réglementation
  • 337/4950 Gouvernance
  • 1745/4950 Portrait/Entretien
  • 150/4950 Radio
  • 787/4950 TIC pour la santé
  • 267/4950 Propriété intellectuelle
  • 58/4950 Langues/Localisation
  • 1036/4950 Médias/Réseaux sociaux
  • 1916/4950 Téléphonie
  • 190/4950 Désengagement de l’Etat
  • 1065/4950 Internet
  • 115/4950 Collectivités locales
  • 442/4950 Dédouanement électronique
  • 1057/4950 Usages et comportements
  • 1043/4950 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 552/4950 Audiovisuel
  • 3030/4950 Transformation digitale
  • 383/4950 Affaire Global Voice
  • 154/4950 Géomatique/Géolocalisation
  • 325/4950 Service universel
  • 661/4950 Sentel/Tigo
  • 176/4950 Vie politique
  • 1514/4950 Distinction/Nomination
  • 34/4950 Handicapés
  • 755/4950 Enseignement à distance
  • 878/4950 Contenus numériques
  • 586/4950 Gestion de l’ARTP
  • 179/4950 Radios communautaires
  • 1708/4950 Qualité de service
  • 430/4950 Privatisation/Libéralisation
  • 134/4950 SMSI
  • 493/4950 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2750/4950 Innovation/Entreprenariat
  • 1341/4950 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 48/4950 Internet des objets
  • 171/4950 Free Sénégal
  • 518/4950 Intelligence artificielle
  • 202/4950 Editorial
  • 28/4950 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous