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Passage au numérique : L’écran miroir ou la bataille des contenus

lundi 30 mars 2015

Télévision/Radio numérique terrestre

Le passage de l’analogique au numérique, c’est évidemment une question technique, mais ce serait dommage de n’en faire que cela. Le défi, pour des chaînes de télévision qui se retrouveront face à un public de plus en plus exigeant, ce sera de pouvoir proposer à leurs téléspectateurs des contenus qui leur ressembleront. En exploitant par exemple les données dont ils disposeront sur ces publics-là, et sur leur consommation de télévision en fonction de leur âge, de leur sexe ou de la tranche horaire tout simplement.

Que l’on ne s’y méprenne pas, dit-on au niveau des chaînes de télévision, le passage au numérique ou son côté technique, ce n’est pas cela l’enjeu, et ce n’est pas une « simple question de signal ». Le vrai défi, c’est ce que l’on met dedans, en termes de contenu destiné à un public qui se montrera forcément plus exigeant. Adama Sow de la Tfm dit d’ailleurs que l’on ne devrait pas se focaliser sur « l’aspect quincaillerie » de cette transition. La télévision du Groupe Futurs Médias (GFM) veut justement profiter de cette opportunité pour diversifier son offre, et proposer à ses téléspectateurs trois nouvelles chaînes digitales thématiques. Adama Sow regrette que les télévisions sénégalaises ne misent pas suffisamment « sur la diversité et sur la pluralité ». Ce qui expliquerait selon lui que certaines ethnies soient quasiment invisibles de nos petits écrans, à tel point que l’on finirait presque par croire qu’elles n’existent pas.

La Rts pense surtout que c’est une mission qui lui incombe à elle, parce que c’est une chaîne nationale. Le chef du Département Informatique de la maison, Boubou Sall, estime que la Rts, quand bien même elle voudrait revoir ses contenus, ne doit pas « déroger à sa mission de service public : porter l’information à tous les Sénégalais, servir de miroir à toute la diversité culturelle qu’il y a ici au Sénégal, et donner à toutes les ethnies la possibilité de se retrouver dans ses programmes, ce qui n’est peut-être pas la vocation des autres chaînes. »

A chaque télévision sa « stratégie de basculement » ou ses petits secrets jalousement gardés. Sans entrer dans les détails, Sen Tv, explique Massamba Mbaye, le directeur général de D Media, groupe propriétaire de la chaîne de télévision, prévoit de lancer un autre format, qui ciblera surtout la banlieue. Sen Tv, dit-il encore, avait dès le début fait le pari de présenter ses « propres productions ». Autrement dit, pas de télénovelas brésiliennes ou mexicaines, et pas de « musique à tout-va ».

Massamba Mbaye pense aussi que ce passage au numérique va permettre d’avoir une démarche plus précise, puisque comme il dit, « on ira de plus en plus vers un calcul d’audiences : on nous dira par exemple que les personnes qui appartiendraient à telle tranche d’âge regarderaient plus la télévision à tel moment de la journée par exemple ». Ce qui impliquera que les chaînes de télé puissent s’adapter et ajuster leurs programmes en fonction de ces informations qu’elles vont devoir exploiter, en nous proposant plus d’ « émissions intellectuelles, des émissions de haute tenue ». Et peut-être qu’enfin les télévisions arrêteront de toutes se copier, quand on sait qu’il « suffit souvent qu’une télé innove pour que les autres fassent la même chose ». Si elles se copient, et si elles le font mal, c’est aussi parce que, comme dirait Adama Sow, on confie trop souvent la gestion des programmes à des personnes inexpérimentées ou peu formées, alors que « cela ne s’improvise pas ».

Théodora Sy Sambou

(Source : Sud Quotidien, 30 mars 2015)

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