OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Ressources > Points de vue > 2015 > L’e-commerce peut-il remplacer le commerce traditionnel au Sénégal ?

L’e-commerce peut-il remplacer le commerce traditionnel au Sénégal ?

mercredi 9 décembre 2015

Point de vue

Tel un nouveau gadget, l’e-commerce occupe de plus en plus une place importante dans les habitudes des consommateurs sénégalais, et les enseignes d’e-commerçants sont de plus en plus nombreuses, au point où certains se demandent si ce nouveau mode d’achat ne finira pas par sonner la fin du commerce traditionnel dans notre pays.

Pas un jour ne se passe sans que les consommateurs sénégalais soient interpelés par les nombreuses annonces d’e-commerçant qui rythment désormais le marché de la distribution au Sénégal. Il faut dire que le secteur est en pleine croissance, et le nombre de sénégalais qui font leurs achats en ligne est en augmentation permanente. « Acheter sur Internet c’est pratique et c’est moins cher », c’est du moins le point de vu d’une bonne partie de ces adeptes de l’achat en ligne. Ces critères soulignés sont certainement les fondements qui expliquent le mieux la croissance fulgurante de l’e-commerce ces deux dernières années dans notre pays. La toile sénégalaise est désormais comparable à un grand centre commercial, on y trouve de tout, services hôteliers, vente de voiture, marketplace, électroménagers, informatiques, habillement… rien n’est laisser de côté par les e-commerçant. En combinant des coûts fixes relativement bas et des boutiques et services en lignes disponibles 24/24h, on serait même tenté de croire que ces e-commerçants ont une longueur d’avance sur le commerce traditionnel. En terme de fréquentation, l’e-commerce et les magasins physiques font désormais quasiment jeu égal sur les comportements d’achats des sénégalais, notamment chez la classe moyenne.

Doit-on s’attendre à la fin du commerce traditionnel ?

Du point de vu de nombreux acteurs d’e-commerce au Sénégal, il ne faut pas voir dans la croissance de leur secteur, la fin du commerce traditionnel, mais juste une nouvelle façon de . « Il est indéniable que l’e-commerce est de plus en plus présent au Sénégal, comme partout en Afrique, mais il serait maladroit de penser que l’on puisse aujourd’hui se détacher du commerce traditionnel. Peut-on imaginer le grand Sandaga réduit à un grand désert commercial ? Je ne le pense pas. Il faut plutôt voir le développement de ce secteur comme une complémentarité au commerce traditionnel », Explique Ismael Cabral Kambel, chargé des relations publique à la plateforme en jovago.com. Avec des milliers d’années d’expérience, les commerçants traditionnels sont vraisemblablement plus aguerris à la vente et ont probablement encore beaucoup à apprendre à leurs homologues e-commerçants nouveaux venus et fans de technologie. Et pour continuer à s’imposer les commerçants traditionnels peuvent compter sur le marchandage, une pratique devenue avec les années une composante essentielle de la transaction commerciale dans notre pays. Tout se discute, ou du moins se négocie. Même si les consommateurs trouvent souvent moins cher en ligne l’absence de négociation avec le vendeur reste un frein. « Pour mes achats je préfère me rendre au marché, ici, je vois l’article que j’achète et je peux négocier jusqu’à la moitié du prix », explique Aïda Kébé, une habitué des grands espaces commerciales des HLM. Autre avantage, le lèche vitrine, un plaisir des yeux. Faire les magasins est avant tout une activité sociale, un moyen de rêver.

Toutefois, il faut reconnaitre que l’e-commerce a apporté de nombreux bouleversement dans les habitudes des consommateurs, notamment chez les plus jeunes dont les technologies n’ont aucun secret. On ne parlera donc pas de fin du commerce traditionnel mais de complémentarité entre ces deux composantes, présentant chacun des avantages pour les consommateurs.

Jaly Badiane

(Source : Jovago, 8 décembre 2015)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2055/2244 Régulation des télécoms
  • 173/2244 Télécentres/Cybercentres
  • 1556/2244 Economie numérique
  • 809/2244 Politique nationale
  • 2244/2244 Fintech
  • 253/2244 Noms de domaine
  • 815/2244 Produits et services
  • 699/2244 Faits divers/Contentieux
  • 365/2244 Nouveau site web
  • 2156/2244 Infrastructures
  • 811/2244 TIC pour l’éducation
  • 90/2244 Recherche
  • 121/2244 Projet
  • 1394/2244 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 871/2244 Sonatel/Orange
  • 799/2244 Licences de télécommunications
  • 132/2244 Sudatel/Expresso
  • 462/2244 Régulation des médias
  • 600/2244 Applications
  • 494/2244 Mouvements sociaux
  • 761/2244 Données personnelles
  • 60/2244 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2244 Mouvement consumériste
  • 179/2244 Médias
  • 321/2244 Appels internationaux entrants
  • 693/2244 Formation
  • 45/2244 Logiciel libre
  • 840/2244 Politiques africaines
  • 408/2244 Fiscalité
  • 83/2244 Art et culture
  • 284/2244 Genre
  • 779/2244 Point de vue
  • 479/2244 Commerce électronique
  • 698/2244 Manifestation
  • 156/2244 Presse en ligne
  • 62/2244 Piratage
  • 102/2244 Téléservices
  • 432/2244 Biométrie/Identité numérique
  • 151/2244 Environnement/Santé
  • 156/2244 Législation/Réglementation
  • 167/2244 Gouvernance
  • 835/2244 Portrait/Entretien
  • 72/2244 Radio
  • 345/2244 TIC pour la santé
  • 133/2244 Propriété intellectuelle
  • 29/2244 Langues/Localisation
  • 502/2244 Médias/Réseaux sociaux
  • 921/2244 Téléphonie
  • 95/2244 Désengagement de l’Etat
  • 489/2244 Internet
  • 57/2244 Collectivités locales
  • 188/2244 Dédouanement électronique
  • 498/2244 Usages et comportements
  • 512/2244 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2244 Audiovisuel
  • 1352/2244 Transformation digitale
  • 191/2244 Affaire Global Voice
  • 75/2244 Géomatique/Géolocalisation
  • 146/2244 Service universel
  • 330/2244 Sentel/Tigo
  • 87/2244 Vie politique
  • 726/2244 Distinction/Nomination
  • 17/2244 Handicapés
  • 336/2244 Enseignement à distance
  • 319/2244 Contenus numériques
  • 292/2244 Gestion de l’ARTP
  • 89/2244 Radios communautaires
  • 806/2244 Qualité de service
  • 212/2244 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2244 SMSI
  • 225/2244 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1275/2244 Innovation/Entreprenariat
  • 654/2244 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2244 Internet des objets
  • 85/2244 Free Sénégal
  • 164/2244 Intelligence artificielle
  • 97/2244 Editorial
  • 9/2244 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous