Les ministres africains en charge des technologies de l’information et de la communication ont effectué le déplacement ce matin au Méridien Président pour discuter de l’avenir des TIC.
Les principaux objectifs de cette rencontre sont la mise à niveau des ministres africains, régulateurs et autres décideurs sur les enjeux et les implications politiques de la gouvernance actuelle d’Internet au niveau de l’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers), (Nouveaux gTLD, IDN, Réforme du GAC, etc.). La mise en place d’une plate forme pour une discussion efficiente et efficace par un large éventail d’experts sur des sujets spécifiques et les différentes initiatives pour le développement de l’Internet dans notre région, l’adoption des résolutions pour contribuer aux sujets actuels de l’ICANN grâce à une harmonisation des positions africaines notamment les nouveaux noms de domaines internationalisés, la réforme du GAC, la préparation d’un agenda africain pour l’ICANN qui prend en compte les problématiques du continent en termes d’accès, d’infrastructures de système de noms de domaines, de promotion des noms de domaines des pays, sont au menu de la table ronde.
Les organisateurs sont partis du constat que six ans après le Sommet Mondial sur la société de l’Information en 2005, l’Afrique se trouve toujours en queue de peloton dans la gouvernance mondiale de l’Internet. Au cours des années, la présence africaine a certes été renforcée dans les instances de gestion de l’Internet, mais les décisions que prennent l’ICANN, à chaque assemblée générale, trois fois par an, influent sur le devenir de l’Internet et peuvent changer nos vies en très peu de temps - même si le processus est transparent, démocratique et public. D’ou la nécessité d’être présent et surtout de participer.
Le ministre de la communication Moustapha Guirassy s’est réjouit de la tenue de cette 42ème rencontre de l’ICANN. « C’est un honneur pour le Sénégal d’abriter une réunion qui est d’une importance capitale car Internet a développé quelques types de rapports démocratiques circulaires ».
Nelly Elisa Sagna
(Source : Le Sénégalais, 19 octobre 2011)