L’Unicef lance un concours pour les start-up impliquées dans la sécurité des enfants sur Internet
mercredi 25 novembre 2020
Pour assurer la sécurité des enfants sur internet, le fonds d’innovation de l’Unicef a lancé un concours pour les start-up proposant des solutions technologiques contre leur exposition aux dangers en ligne. Les projets retenus bénéficieront d’un financement et d’un accompagnement.
Le fonds d’innovation de l’Unicef, en partenariat avec le programme End Violence Against Children et l’initiative GIGA, veut réaliser des investissements pouvant aller jusqu’à 100 000 dollars pour les start-up proposant des solutions technologiques de sécurité en ligne des enfants. Le fonds cible jeunes pousses qui utilisent l’intelligence artificielle, l’apprentissage automatique et la réalité virtuelle pour créer des technologies répondant aux catégories de risques contractuels et numériques liés au contenu web ainsi qu’au contact et à la conduite des enfants.
Pour participer au concours, la start-up doit être officiellement enregistrée dans l’un des pays du programme de l’Unicef, et disposer d’un prototype ayant des résultats prometteurs. La solution proposée doit posséder une licence (ou un équivalent) propre au logiciel, au matériel ou au contenu. Par ailleurs, elle doit avoir un impact positif sur la vie des enfants les plus vulnérables, et générer des données en temps réel, mesurables et accessibles au public.
En plus du financement, les start-up sélectionnées recevront une assistance pour le développement de leurs produits, la création d’un modèle commercial, et des tests utilisateurs. Elles auront également accès aux programmes de mentorat, à l’expertise technologique et aux réseaux de l’Unicef pour la mise à l’échelle de leurs solutions. Le programme de mentorat qui s’étend sur une durée de 4 à 5 mois, va se concentrer sur la proposition de valeurs, le mapping concurrentiel, les activités d’achats et de ventes du produit proposé, etc.
La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 20 décembre 2020.
Aïsha Moyouzame
(Source : Agence Ecofin, 25 novembre 2020)