L’URAC se dit incapable d’apprécier la Plateforme radio panafricaine de l’IPAO
vendredi 22 juillet 2011
Le président de l’Union des radios associatives et communautaires (URAC) Souleymane Bâ s’est montré incapable ’’pour le moment’’ de donner une quelconque appréciation du projet de la Plateforme radio panafricaine, lancé par l’Institut Panos de l’Afrique de l’Ouest (IPAO), vendredi à Dakar.
‘’Je ne peux pas, pour le moment, apprécier le projet qui vient de nous être présenté, car nous n’avons pas été associés à son élaboration et nous ne disposons pas de toutes les informations pour pouvoir apprécier’’, a dit M. Bâ en marge de l’atelier de lancement dudit projet.
‘’Nous allons voir ce que ça va donner à travers le cheminement’’, a-t-il poursuivi, soulignant que ‘’si le projet vient absorber les besoins en formation, le financement, le relèvement du plateau technique et l’amélioration des contenus, nous serons convaincus’’.
Souleymane Bâ a précisé qu’il a été saisi par l’IPAO pour échanger et discuter, pas du projet, mais de l’expérience des radios communautaires en termes d’avancées, de contraintes et de perspectives. M. Bâ trouve toutefois ‘’rassurant’’ que le projet ait trouvé un financement avant sa mise en œuvre, ce qui, selon lui, permettra d’éviter de faire du ‘’pilotage à vue’’.
La Plateforme radio panafricaine, qui se veut ‘’un modèle’’ de mise en réseau et d’interconnexion des radios communautaires sur les questions de développement, est expérimentée dans quatre pays africains, le Ghana et le Sénégal cette année, puis l’Ouganda et la Zambie à partir de 2012.
Cette plateforme considérée par l’IPAO comme une interface entre les citoyens et les décideurs travaillera au renforcement des capacités, de la production de contenus et programmes de qualité et de la promotion d’un modèle-pilote. Elle doit servir de cadre de réflexion et d’amplification de la voix des citoyens des pays bénéficiaires, selon ses promoteurs.
Le projet coordonné par les représentations de l’Institut Panos en Afrique de l’Ouest, en Afrique australe et de l’Est, est financé par le Fondation Bill et Melinda Gates.
(Source : APS, 22 juillet 2011)