L’Organisation des professionnels des technologies de l’information et de la communication (OPTIC) a tenu hier à Dakar, un point de presse sur l’actualité du numérique au Sénégal. C’est une occasion par cette organisation de demander la mise en place du conseil national du numérique.
« La mise en place du conseil national du numérique reste une priorité pour corriger plusieurs incohérences dans notre secteur », a déclaré Antoine Ngom, président de l’organisation des professionnels des technologies de l’information et de la communication(OPTIC). Il s’exprimait hier à Dakar lors d’un point de presse sur l’actualité du numérique au Sénégal. M. Ngom a rappelé que le Président de la République, manifestant lui-même son grand intérêt pour un tel conseil, a annoncé sa mise en place dans les meilleurs délais, dans son discours à l’occasion de l’inauguration du siège de la Sonatel, le 11juin 2015. « Deux ans après, force est de constater que le conseil national n’est pas mis en place et nous sommes en juin 2017 », a regretté le président de l’OPTIC. A cette occasion dira-t-il : « La primature qui nous a reçus nous a donné l’assurance de la prise en charge de cette préoccupation dans les meilleurs délais. Il urge de mettre en place ce comité qui sera présidé par M. le Premier ministre et auquel il sera adjoint un comité technique ».
Revenant sur la stratégie Sénégal 2025, M. Ngom soutient que la principale menace à sa réussite se situe au niveau de son pilotage qui n’est toujours pas en place. Avec ces conditions, l’organisation des professionnels des technologies de l’information et de la communication craigne des actions dispersées, inefficaces et non coordonnées.
S’agissant de l’élargissement du réseau de fibre optique de l’’Agence de l’Informatique de l’Etat (ADIE) à une capacité totale de 4500 km sur tout le territoire, l’Optic insiste sur ce schéma économique qui pourra garantir l’utilisation, la maintenance du réseau, la cohérence d’ensemble avec les autres infrastructures détenues par les autres acteurs et surtout sa rentabilité.« Nous sommes persuadés que le meilleur modèle consisterait à confier la gestion de cette infrastructure à un groupement d’entreprises privées dans le cadre d’une délégation de service public, à l’image de ce qui se fait avec la SDE », a souligné M. Ngom. A l’en croire, ce modèle garantirait la rentabilité de l’investissement de l’Etat dans ce réseau, mais garantirait également l’entretien nécessaire pour maintenir ce réseau à un niveau de performance correcte.
Ainsi, ce dernier a profité de cette occasion pour encourager l’ADIE à collaborer avec le secteur privé sur tous les projets de digitalisation de l’administration. « Nous avons entamé des échanges qui, nous l’espérons, amèneront plus l’ADIE à faire faire par son secteur privé plutôt qu’à faire comme ce fût le cas récemment avec la plateforme « Girafe » de gestion des actes administratifs », a-t-il conclu.
Zachari Badji
(Source : Rewmi, 2 juin 2017)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000