L’IFC investit 25 millions USD dans Atlas Tower pour installer 450 tours télécoms au Kenya
lundi 11 avril 2022
La demande en connectivité à haut débit est en pleine croissance en Afrique. Atlas Tower Kenya veut apporter aux opérateurs télécoms kényans les capacités dont ils ont besoin pour répondre efficacement à cette demande. La société a sollicité le financement de l’IFC à cet effet.
La Société financière internationale (IFC), branche du groupe de la Banque mondiale axée sur le financement du secteur privé dans les pays émergents, a annoncé avoir investi 25 millions USD sous forme de prêt dans Atlas Tower Kenya (ATK), un fournisseur indépendant d’infrastructures sans fil. L’investissement effectué, le jeudi 7 avril, vise à soutenir le projet de construction de 450 tours de télécommunication indépendantes à travers le Kenya pendant les deux ou trois prochaines années. Le coût total du projet est estimé à 48,9 millions USD.
Les fonds investis dans Atlas Tower Kenya comprennent 14 millions $ provenant des fonds propres de l’IFC et 11 millions $ mobilisés dans le cadre de son Programme de portefeuille de cofinancement géré (MCPP).
« Nous sommes heureux de compter l’IFC parmi nos précieux partenaires au Kenya. Ensemble, nous allons améliorer la qualité, la sécurité et l’accessibilité des infrastructures de communication dans le pays. Nous avons récemment ajouté notre 200e tour au Kenya et nous pouvons maintenant espérer que l’IFC nous aidera à atteindre la 500e tour », a déclaré Nathan Foster, fondateur et président-directeur général d’Atlas Tower Group. ATK pourra louer de l’espace aux opérateurs de réseaux mobiles et autres fournisseurs de services numériques sur ses nouvelles tours, ce qui les aidera à étendre leur couverture dans les zones mal desservies du Kenya.
L’IFC estime que l’investissement permettra de répondre aux exigences de densification de la couverture 4G et de désengorger les macro-sites au Kenya. Pour les opérateurs, ce partenariat devrait permettre non seulement d’étendre leur couverture réseau et de toucher de nouveaux clients, mais également de réduire les coûts d’exploitation grâce au partage d’infrastructures. Cela permettrait aussi de réduire les coûts pour les consommateurs.
Isaac K. Kassouwi
(Source : Agence Ecofin, 11 avril 2022)