Actuellement près de 60 % de la population du continent n’a pas accès à l’Internet. Les organisations internationales et les gouvernements des pays africains multiplient les initiatives pour réduire la fracture numérique sur le continent dans un contexte de transformation numérique accélérée.
La Société pour l’attribution des noms de domaine et des numéros sur Internet (ICANN) a lancé le jeudi 1er décembre une initiative dénommée « Coalition pour l’Afrique numérique ». Elle a pour objectif principal d’améliorer l’accès à la connectivité Internet à haut débit de qualité sur le continent.
La Coalition pour l’Afrique numérique regroupe des gouvernements, des organisations régionales et internationales et la communauté Internet locale, apprend-on. Il s’agit notamment de l’Union africaine des télécommunications, l’Association des universités africaines, l’Union internationale des télécommunications, l’Association française pour le nommage Internet en coopération.
« Bien que la Coalition ait été initiée par l’ICANN, son succès dépend du travail en synergie avec d’autres organisations qu’elles soient locales, régionales ou internationales qui sont unies dans leur objectif d’améliorer l’infrastructure Internet de l’Afrique, d’augmenter le taux d’accès à Internet, de soutenir la sécurité Internet et d’élever le niveau de participation de l’Afrique dans le développement de politiques multipartites », a déclaré Gӧran Marby, président-directeur général de l’ICANN.
L’une des premières missions de la Coalition sera de renforcer l’infrastructure du système de noms de domaine (DNS) afin qu’elle puisse répondre à la croissance rapide sur le continent. A cet effet, un cluster de serveur racine géré par l’ICANN a été installé au Kenya le mois dernier. Un deuxième est prévu ailleurs sur le continent en 2023. La Coalition œuvrera également pour mieux adapter l’Internet en Afrique afin de soutenir l’inclusion numérique sur le continent.
Ce projet de l’ICANN intervient dans un contexte marqué par l’accélération de la transformation numérique en Afrique, d’où la nécessité de garantir une connexion Internet de qualité pour tous les Africains. Si la pénétration de l’Internet sur le continent reste relativement faible par rapport à d’autres régions du monde, il faut rappeler qu’elle connaît un taux de croissance très rapide, passant de 1,2 % en 2000 à 43 % en 2021. Cette croissance rapide est notamment attribuée à la jeune population de l’Afrique, dont 70 % a moins de 30 ans.
Selon John Omo, secrétaire général de l’Union africaine des télécommunications, « la création de la Coalition jouera un rôle important dans le renforcement de la confiance dans de nombreux systèmes en ligne qui sont en train d’être intégrés, alors même que le continent envisage de faire passer le taux de pénétration de l’Internet en Afrique de 43 % actuellement à des niveaux compétitifs au niveau mondial ».
Isaac K. Kassouwi
(Source : Agence Ecofin, 1er décembre 2022)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000