Le Gouvernement du Sénégal a octroyé la licence 4G à la SONATEL pour un montant de 32 milliards de FCFA, a annoncé mardi le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), Abdou Karim Sall.
‘’Le gouvernement du Sénégal a décidé de mettre à profit le renouvellement de la concession de SONATEL pour introduire dans le périmètre de la concession l’exploitation de la 4G car dans le cas d’espèce, il s’agit fondamentalement d’attribution de fréquence’’, a-t-il dit, lors d’une conférence de presse.
’’La SONATEL obtient ainsi 20 méga (10 dans la bande 1800 et 10 dans la bande 800) avec l’obligation de débuter sa commercialisation dans 2 mois au plus tard à compter de la date d’assignation des fréquences’’, a renseigné le DG de l’ARTP.
Abdou Karim Sall a précisé que des réaménagements ont été cependant apporté à l’offre 4G initiale et sur la base de laquelle la Sonatel a acheté la 4G.
Il s’agit de la réduction de la durée qui passe de 20 ans à 17 ans, de l’augmentation des taux de couverture (65% à 70% en 5 ans et 85% à 90 % en 10 ans), et enfin la réduction des quantités de fréquence proposées en retirant la bande 700 de l’offre, a-t-il dit.
Selon lui, ‘’cette dernière modification va permettre à notre pays de disposer de cette ressource en or afin de la vendre aux enchères d’ici un an et demi voir deux ans quand elle sera définitivement libérée’’.
Concernant les opérateurs Tigo et Expresso, le DG de l’ARTP a indiqué que des échanges sont en cours pour leur permettre d’acquérir la 4G dans les mêmes conditions.
Selon un document remis à la presse, la 4G est la quatrième génération des standards pour la téléphonie mobile. Succédant à la 2G et à la 3G, elle permet le ‘’très haut débit mobile’’, c’est à dire que des transmissions de données à des débits théoriques supérieurs à 100 Mbit /s, voire supérieurs à 1 Gbit/selon la même source.
Le document ajoute qu’une des particularités de la 4G est d’avoir un ‘’cœur de réseau’’ basé sur IP et de ne plus offrir de mode commuté ‘établissement d’un circuit pour transmettre un appel ‘’voix’’), ce qui signifie que les communications téléphoniques utilisent la voix IP.
(Source : APS, 21 juin 2016)