La loi pour museler définitivement la presse au Sénégal est passée comme lettre à la poste à l’Assemblée nationale. C’est là l’acte final après la décision unilatérale de jeter dehors le Haut Conseil de l’Audiovisuel (Hca) à l’issu de ses membres.
La loi votée hier, mercredi 21 décembre par moins d’une vingtaine de députés présents, fait frissonner même les apprentis tyrans. Par exemple, elle donnerait désormais la possibilité à l’Etat de retarder la diffusion des émissions interactives et, pis, de fermer les radios que cet Etat aura désignées comme subversives ou non assujetties. En quelques mots, cette loi va agir, selon l’expression de Alpha Sall, secrétaire général du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics) comme « un instrument répressif ». Elle intervient, cette loi, après l’entreprise du pouvoir libéral de brouillage des fréquences hostiles. « C’est malheureux pour notre démocratie ! », s’indigne M. Sall qui fait savoir que le Synpics ne restera pas inactif face à cette « tentative d’entraver la liberté d’expression ».
Félix NZALE
(Source : Sud Quotidien, 22 décembre 2005)
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