Le Directeur Général de l’Agence de Régulation des Télécommunications et des Postes (Artp) vient d’annoncer le renouvellement de la Convention de concession Etat du Sénégal-Sonatel. La Convention initiale qui a été signée depuis 1997, va prendre fin ce 19 juillet 2017. Son renouvellement pour une durée de 17 ans c’est-à-dire de 2017 à 2034. Selon Jubanti Sénégal, dans un communiqué envoyé à Senego, cette décision prise par les autorités sénégalaises viole la Convention de 1997, exhibe des failles dans la démarche et sacrifie les intérêts du Sénégal qui va perdre 129 milliards de FCfa avec la signature de cette nouvelle Convention.
“En 1997, France Télécoms avait déboursé 70 milliards de F Cfa pour entrer dans le capital de la Sonatel avec cette concession de 20 ans , l’entreprise française des télécommunications détenant 33% . Pour 68 milliards de F Cfa (moins qu’en 1997) bénéficier du renouvellement de la Convention. Ce qui est inadmissible, incompréhension et injustifiable. Il y a du non-dit Or France Télécoms. Il devrait casquer 197 milliards de FFCA au minimum pour voir la Concession renouvelée jusqu’en 2037, selon des Experts en télécommunication. L’Etat du Sénégal perd ainsi 129 milliards de F Cfa. Et pourtant en 1997, Sonatel faisait un chiffre d’affaires de 80 milliards de F Cfa environ, aujourd’hui, elle a atteint 860 milliards FCFA de chiffre d’affaires. Par conséquent, la rentabilité de l’entreprise n’est plus à démontrer. Dans d’autres pays d’Afrique, les Conventions de concession sont attribuées à pas moins de 150 milliards de F Cfa”, lit-on dans le communiqué.
Combien a pu récolter France Télécoms durant ces 20 ans dernières années au Sénégal ? s’interroge Mouth Bane, coordonnateur dudit mouvement, non sans répondre par ceci : “Si les Sénégalais se détournent de leur entreprise la Sonatel, c’est surtout à cause d’Orange qui pompe les maigres ressources des populations qui se voient facturer le Sms et la Boite vocale gratuits au départ. Aujourd’hui, la qualité du service et la performance du réseau d’Orange devraient être évaluées. Mieux, la tarification et les facturations devraient faire l’objet d’un audit technique par des experts neutres. En terme de politique d’emploi aussi, la Sonatel a perdu plusieurs emplois à cause de la politique d’intérimaire initiée par France Télécoms.(plus de 2500 emplois en 2006 aujourd’hui moins de 1800)”.
Pour rappel, la Convention de concession entre l’Etat du Sénégal et la Sonatel du Samedi 19 juillet 1997 à son Article 2 et Alinéa 2 exige une évaluation de la Convention précédente avant son renouvellement. Ainsi l’Etat du Sénégal devrait voir si Sonatel avec son partenaire Orange a rempli ses obligations prévues dans la première Convention de Concession et dans le Cahier des Charges. Mais se désole M. Bane, “toutes ces étapes avant tout renouvellement de la Concession ont été enjambées par les autorités”.
(Source : Sénégo, 23 juin 2016)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
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336 817 résidentiels (88,01%)
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Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
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