OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2017 > Mars 2017 > L’Etat brouille le signal de Walfadjri, Sidi Lamine Niass se radicalise

L’Etat brouille le signal de Walfadjri, Sidi Lamine Niass se radicalise

mercredi 15 mars 2017

Régulation des télécoms

L’Etat du Sénégal n’entend pas faciliter la tâche au groupe Walfadjri. Au contraire, le régime de Macky Sall semble déterminé à ne pas permettre à Sidy Lamine Niass d’obtenir le concordat sur lequel il compte pour dynamiser son entreprise. La deuxième rencontre, entre le Pdg de Wal Fadjri et les tenants du pouvoir, n’a guère permis de décanter la situation. Derrière des factures qui n’ont jamais été notifiées au groupe, l’Etat campe sur sa position déterminé à faire payer à Sidi Lamine Niass des redevances sur des fréquences qui n’ont jamais existé.

Pour obtenir un concordat pour son entreprise, Sidi Lamine Niass avait entrepris des démarches qui l’ont mené chez un expert-comptable et un juge. Pour attester de la bonne santé du groupe Wal Fadjri, ces derniers ont demandé un certain nombre de documents par lesquels des relevés prouvant que ledit groupe ne devait aucun sou à qui que ce soit. Seulement, arrivée à l’étape de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp), il y a eu blocage. Les services d’Abdou Karim Sall sont allés sortir une facture d’un montant de 241 900 008 F Cfa datant du 21 février 2011 arguant que Wal Fadjri ne l’avait jamais payée. En fait, il s’agit des fréquences TV de stations à Tambacounda, Ziguinchor, Kaolack, Kolda, Matam, Louga, Thiès, Richard Toll, Kédougou et Dakar. En outre, l’Artp soutient qu’en plus de ces sommes dues, Wal Fadjri doit s’acquitter d’autres factures étalées sur la période de 2012 à 2017 d’un montant de 200 millions de nos francs. Au total : 441 900 008 de nos francs facturés à Sidi Lamine Niass, l’empêchant d’obtenir le concordat.

Des créances réfutées par Sidi Lamine Niass qui s’insurge contre la méthode du Gouvernement qui a attendu qu’il demande un relevé pour mettre en avant des factures qui n’ont jamais été brandies. Pour décanter cette situation, les deux parties se sont réunies à deux reprises afin de lever les équivoques et autres ambiguïtés. A la première rencontre de ce lundi, l’Artp, qui avait indiqué ne pas être venue avec toutes les pièces justificatives, a demandé un délai de 24 heures pour les présenter. « Est-ce que cette facture était faite en respectant les procédures au niveau technique ? L’Artp ne pouvant pas répondre automatiquement c’est-à-dire, hier (lundi, ndlr), un délai de 24 heures lui a été donné pour que ces techniciens se penchent sur ces factures et au niveau des archives, qu’on essaie d’y voir plus clair. On a eu des résultats positifs, parce qu’il a été démontré, aujourd’hui, que cette facture a respecté les procédures », a affirmé Yakham Mbaye.

A l’issue de la deuxième rencontre de ce mardi, ayant réuni le Pdg de Wal Fadjri accompagné de certains de ses collaborateurs et le ministre de la Communication et de la Culture avec à ses côtés le Secrétaire d’Etat à la Communication, Yakham Mbaye, le Pdg de l’Artp s’est expliqué. « Nous avions retenu, aujourd’hui, de nous retrouver pour apporter les preuves par rapport à la facture de 2011 qui a été contestée par le Groupe Wal Fadjri. Je tiens d’abord à préciser et à apporter des éléments de la procédure qui a présidé sur la facturation de 2011. Ce que nous avons comme procédure, quand un opérateur veut des fréquences, il s’adresse à l’autorité gouvernementale. Et ce qui a été fait. Le groupe Wal Fadjri a saisi l’autorité gouvernementale en 2010 pour lui demander de disposer de 15 fréquences dans plusieurs localités au niveau national. Quand nous avons étudié la demande, nous nous sommes rendu compte que seules 9 étaient réalisables. Nous avons adressé une correspondance au ministère pour lui dire que conformément aux dispositions, nous pouvons attribuer 9 fréquences au Groupe Wal Fadjri. Le ministre nous a répondu en demandant de les attribuer. Par lettre datée du 19 novembre 2010, nous avons attribué ces fréquences au Groupe Wal Fadjri avec à travers une décision que nous avons adressé au ministère du secteur. Sur ce plan-là, je considère que la facture est conforme, que la facture ne peut souffrir d’aucune contestation dans la mesure où nous avons épuisé toutes les procédures allant de la demande du client jusqu’à la facturation des prestations. Je ne peux vous dire que le ministère lui a notifié (l’attribution de ces fréquences, Ndlr). Ce que je sais c’est que c’est à la suite de la notification que nous a envoyée le ministère que nous avons déclenché la facture de 2011. C’est pourquoi, la facture de 2011 est conforme. Elle est acceptable. Elle ne peut souffrir d’aucune contestation », a expliqué le directeur général de l’Artp, à l’issue de la rencontre de ce mardi .

Des arguments balayés d’un revers de la main par Sidi Lamine Niass qui explique n’avoir jamais reçu de notification l’informant de l’attribution desdites fréquences. Pour lui, si le gouvernement estime avoir accepté ses demandes pourquoi ne le lui avoir jamais signifié. D’autant que les fréquences en question n’ont jamais émis. « Les fréquences, nous ne les avons jamais vues, nous n’avons jamais pris connaissance d’une fréquence Wal Fadjri Tv Tambacounda, Kaolack ou ailleurs. On ne peut pas inventer cela, les Sénégalais en sont les témoins. Qui peut attester que Walfadjri a une fréquence télé dans ces localités. Ensuite, nous n’avons jamais reçu de notification nous indiquant que des fréquences nous ont été attribuées. Ni venant du ministère ni venant de l’Artp. Quand on nous a facturés avec une lettre qui nous a été envoyée le 24 février 2011, dès le lendemain, nous avons répondu pour dire que nous contestons. Nous n’avons pas attendu, aujourd’hui. C’est au même moment que nous avons contesté », déclare le Pdg de Wal Fadjri. Sidi Lamine est d’autant plus convaincu qu’il s’agit d’une cabale que ces fréquences ne lui ont été facturées qu’en 2011, ni avant ni après.
Et au Pdg de Wal Fadjri de défier les autorités de sortir une trace de cette notification d’attribution de fréquences que le ministère de la Communication aurait adressée à Walfadjri. « La notification a été faite au ministère qui était chargé de le notifier. Je ne peux pas vous dire que le ministère lui a fait une notification ou pas. Je ne saurais vous donner cette information », rétorque Abdou Karim Sall. Même son de cloche pour le ministre Mbagnick Ndiaye dont les services sont, indique-t-on, à pied d’œuvre pour trouver trace de cette notification.

En attendant de trouver la prétendue notification, Sidi Lamine Niass peaufine sa stratégie, décidé à ne pas se laisser enterrer sans batailler. Pour le Pdg de Wal Fadjri, sans l’intervention efficiente du chef de l’Etat, il va se faire entendre. « Il y a une injustice et elle est flagrante. Et nous sommes prêts à aller la dénoncer devant les grilles de la présidence de la République », avertit-il.

Mame Birame Wathie et Mamadou Samba Barry

(Source : Wal Fadjri, 15 mars 2017)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2211/2523 Régulation des télécoms
  • 183/2523 Télécentres/Cybercentres
  • 1749/2523 Economie numérique
  • 848/2523 Politique nationale
  • 2523/2523 Fintech
  • 292/2523 Noms de domaine
  • 858/2523 Produits et services
  • 814/2523 Faits divers/Contentieux
  • 407/2523 Nouveau site web
  • 2394/2523 Infrastructures
  • 877/2523 TIC pour l’éducation
  • 95/2523 Recherche
  • 124/2523 Projet
  • 1584/2523 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 911/2523 Sonatel/Orange
  • 802/2523 Licences de télécommunications
  • 137/2523 Sudatel/Expresso
  • 488/2523 Régulation des médias
  • 638/2523 Applications
  • 521/2523 Mouvements sociaux
  • 813/2523 Données personnelles
  • 93/2523 Big Data/Données ouvertes
  • 309/2523 Mouvement consumériste
  • 183/2523 Médias
  • 329/2523 Appels internationaux entrants
  • 890/2523 Formation
  • 60/2523 Logiciel libre
  • 956/2523 Politiques africaines
  • 612/2523 Fiscalité
  • 86/2523 Art et culture
  • 292/2523 Genre
  • 871/2523 Point de vue
  • 514/2523 Commerce électronique
  • 777/2523 Manifestation
  • 165/2523 Presse en ligne
  • 62/2523 Piratage
  • 102/2523 Téléservices
  • 502/2523 Biométrie/Identité numérique
  • 157/2523 Environnement/Santé
  • 169/2523 Législation/Réglementation
  • 175/2523 Gouvernance
  • 924/2523 Portrait/Entretien
  • 72/2523 Radio
  • 388/2523 TIC pour la santé
  • 138/2523 Propriété intellectuelle
  • 29/2523 Langues/Localisation
  • 556/2523 Médias/Réseaux sociaux
  • 1017/2523 Téléphonie
  • 97/2523 Désengagement de l’Etat
  • 502/2523 Internet
  • 57/2523 Collectivités locales
  • 223/2523 Dédouanement électronique
  • 530/2523 Usages et comportements
  • 531/2523 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 284/2523 Audiovisuel
  • 1536/2523 Transformation digitale
  • 197/2523 Affaire Global Voice
  • 80/2523 Géomatique/Géolocalisation
  • 176/2523 Service universel
  • 336/2523 Sentel/Tigo
  • 88/2523 Vie politique
  • 768/2523 Distinction/Nomination
  • 18/2523 Handicapés
  • 351/2523 Enseignement à distance
  • 360/2523 Contenus numériques
  • 302/2523 Gestion de l’ARTP
  • 92/2523 Radios communautaires
  • 925/2523 Qualité de service
  • 219/2523 Privatisation/Libéralisation
  • 72/2523 SMSI
  • 259/2523 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1319/2523 Innovation/Entreprenariat
  • 669/2523 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2523 Internet des objets
  • 87/2523 Free Sénégal
  • 240/2523 Intelligence artificielle
  • 107/2523 Editorial
  • 11/2523 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous