L’Egypte invite l’Indonésie à investir dans sa transformation numérique
mardi 3 septembre 2024
Les pays africains sont déterminés à développer leur secteur numérique et à en maximiser les avantages. Une collaboration étroite avec des partenariats internationaux est essentielle pour optimiser les résultats.
La collaboration entre l’Egypte et l’Indonésie pourrait bientôt s’étendre au domaine numérique. Le lundi 2 septembre, en marge du 2e Forum Indonésie - Afrique (IAF) qui se tient à Badung, Bali, le gouvernement égyptien a proposé aux entreprises indonésiennes d’investir dans divers secteurs, notamment les centres de données et la numérisation.
« Le gouvernement égyptien souhaite que les entreprises indonésiennes investissent dans leurs projets de centres de données. L’Indonésie, en tant que grand pays expérimenté, peut partager ses expériences sur la manière dont la numérisation améliore l’économie nationale et le progrès », a déclaré Budi Arie Setiadi, le ministre indonésien de la Communication et de l’Informatique.
La délégation égyptienne, dirigée par Amr Talaat, ministre des TIC, a également exprimé le souhait d’une collaboration renforcée dans le domaine des câbles sous-marins pour améliorer les services de connectivité en Egypte, ainsi que dans le renforcement des compétences numériques des ressources humaines.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la stratégie « Digital Egypt 2030 », que le gouvernement égyptien met en œuvre pour accélérer sa transformation numérique. Le Caire attache une grande importance aux partenariats internationaux, ayant déjà signé des accords avec des pays tels que l’Algérie, les Etats-Unis et la Palestine.
L’Indonésie pourrait devenir un partenaire stratégique clé pour l’Egypte, qui ambitionne de se positionner comme un hub technologique en Afrique. Ces dernières années, l’Indonésie a réalisé des progrès remarquables dans le développement de son infrastructure numérique, avec la construction de 177 000 kilomètres de câbles à fibre optique, l’établissement de 34 centres de données, et l’installation de 265 900 stations de base émettrices-réceptrices (BTS), dont 1 000 dédiées à la 5G.
Samira Njoya
(Source : Agence Ecofin, 3 septembre 2024)