Le Département des relations publiques de l’ambassade des Etats-Unis au Sénégal offre à diverses catégories socioprofessionnelles une semaine de formation aux médias sociaux. Hier, lundi, c’était le tour de la presse avec un séminaire d’une journée pour mieux connaître Facebook, Twitter, Google+ à un degré moindre, etc.
C’est dans le cadre des journées de formation offertes par l’Ambassade des Etats-Unis à Dakar aux professionnels des médias qu’une bonne partie de la presse sénégalaise a bénéficié hier d’un séminaire de mise à niveau sur le réseautage web. Mathilde Piard, experte franco-américaine, a ainsi passé en revue avec les journalistes le fonctionnement de plusieurs plate-formes dont Facebook et Twitter, notamment.
Il s’est agi, avant tout, d’expliquer les mécanismes indiqués de mise en ligne d’articles sous un format professionnel, mais aussi d’apprendre quelques ficelles techniques qui, Outre-atlantique, font de ces réseaux les instruments privilégiés de diffusion de l’information aujourd’hui. « Nous avons eu plusieurs retours, chez les professionnels de la presse, manifestant une envie claire de se mettre à la page de ce qu’est le réseautage de l’information dans les pays développés », a expliqué Sara Devlin, Attachée de presse de l’Ambassade des Etats-Unis à Dakar. « C’est ce qui a été le prétexte de la rencontre d’aujourd’hui et de celles plus tard dans la semaine, avec les blogueurs et au Cesti, entre autres », a ajouté la diplomate américaine.
Du « post » au « hashtag », en passant par la curation de données web et la vérification de sources en ligne, les journalistes présents ont donc pu se familiariser avec le jargon, souvent barbare, d’un monde virtuel en perpétuelle mutation, mais avec lequel ils doivent quotidiennement interagir sans avoir toujours été formés à cet effet… Des exemples concrets relatifs à l’étape sacro-sainte de la vérification de l’information (en ligne) ont été présentés aux séminaristes.
Cette journée de découvertes pour certains, et de mise à niveau pour d’autres, a aussi été l’occasion rêvée, pour certains journalistes de poser toutes sortes de questions liées. Et dans les débats, il est ressorti par exemple que sur les 72% d’internautes sénégalais qui possèdent un compte facebook, la majorité se situe dans une fourchette d’âge comprise entre 18 et 34 ans, professionnels et particuliers confondus.
Aux côtés de Mathilde Piard, les journalistes ont également bénéficié des contributions de Ababacar Sédikhe Ndiaye, expert en médias sociaux.
Sophiane Bengeloun
(Source : EnQuête+, 26 juin 2012)