L’Alliance Smart Africa identifie des projets TIC dans lesquels elle souhaite voir le Japon investir
vendredi 21 février 2020
Les experts en charge des TIC des États membres de l’Alliance Smart Africa et le ministère de l’Intérieur et des Communications du Japon ont identifié quelques projets dans lesquels l’organisation, fondée pour connecter l’Afrique et aider les pays membres à atteindre les objectifs de développement durable en capitalisant sur les TIC, souhaite voir le Japon investir.
C’était au cours d’une réunion technique organisée du 19 au 20 février 2020 à Cotonou au Bénin. Ont participé à la rencontre des experts du Bénin, du Mali, de la République démocratique du Congo, du Rwanda, du Sénégal, du Soudan du Sud, de Sierra Leone et de Tunisie.
Parmi les projets identifiés figure le développement de la connectivité en Afrique. Didier Nkurikiyimfura, le directeur en charge du département technologie & innovation au Secrétariat de Smart Africa, a déclaré que « nous avons encore des dizaines de millions d’individus non connectés sur le continent et donc privés de beaucoup d’opportunités présentes dans le monde du numérique ».
Au-delà de la connectivité, le développement des usages s’avère aussi important. Didier Nkurikiyimfura a indiqué que « les TIC et les applications électroniques connexes sont des instruments clés pour améliorer la gouvernance et des services tels que la santé, l’énergie, l’éducation, le logement, l’agriculture, l’assurance, la banque, le commerce, l’industrie pharmaceutique, l’automobile, le transport, etc. ».
Les projets retenus lors de la réunion technique de Cotonou seront soumis au Conseil des ministres de Smart Africa qui les portera à la prochaine table ronde nippo-africaine de haut niveau sur les TIC qui se tiendra en Guinée, en marge du Sommet Transform Africa 2020 prévu du 20 au 23 avril à Conakry.
(Source : Agence Ecofin, 21 février 2020)