Les réalités du continent font que, mises à part quelques régions, le taux de bancarisation des populations reste faible. A titre d’exemple, en Afrique de l’ouest il tournerait autour de 14 à 15% si on intègre les structures de micro-finance, selon Blaise Ahouantchede, Directeur général de GIM-UEMOA. Cette situation considérée par beaucoup comme un frein au développement à cependant conduit à une révolution dans les systèmes de transactions financières en Afrique.
Un peu partout, le mobile money devient une habitude pour les africains. L’appropriation de ce moyen de paiement est en partie due à sa simplicité d’utilisation. Un téléphone de première génération peut suffire pour les opérations qui peuvent s’effectuer par le biais de SMS. Si les services de paiements sont très répandus sur le continent, la palme revient cependant à l’Afrique de l’est.
Rien qu’au Kénya, plus de 17 million d’individus utilisent les services du géant Safaricom. Selon des chiffres de la GSMA, en Tanzanie, 44% des adultes sont abonnés au service de mobile money contre 38% au Kenya. Toutefois, malgré cette effervescence, plusieurs pays d’Asie ou d’Europe ont depuis refait leur retard.
L’Afrique est-elle toujours première dans la course à l’innovation dans le mobile money ?
Selon Howard Moodycliffe, Responsable Marketing à wiGroup, l’Afrique aurait perdu un peu de terrain. “Les puissances économiques des États-Unis et la Chine ont rapidement rattrapé l’Afrique. Par exemple, la chaîne de café Starbucks aux États-Unis a lancé une application de paiement mobile en 2013 qui a vu plus de 1 milliard de dollars en transactions traitées en une seule année, alors que la valeur totale des transactions mobiles en Chine arrive à une somme astronomique de 1,6 milliards de dollars”.”Aux États-Unis, nous constatons beaucoup plus d’intérêt dans les services de paiement mobile et de transaction à valeur ajoutée tels que des bons de réduction et des coupons “, a t-il ajouté.
Dans le dernier classement sur l’adoption du mobile money de Master Card, un seul pays africain, le Kenya à la quatrième place, se classe parmi les 20 premiers pays en termes de préparation pour l’adoption du paiement mobile. L’Afrique du sud se trouve juste derrière l’Egypte et le Vietnam sur la liste générale, en 26ème position, tandis que le Nigeria est 22éme.
Pour Moodycliffe, malgré cette perte de vitesse en termes d’innovation réel, le continent est encore intouchable pour sa capacité à détecter les services de paiement mobiles qui correspondent aux besoins spécifiques de sa population : “L’Amérique du Nord et les pays scandinaves produisent constamment des technologies de paiement futuristes, telles que le bracelet Nymi qui utilise votre rythme cardiaque comme mot de passe et Quixter qui scanne les veines sur votre main.”
Cependant, ces technologies ne sont pas aussi utiles que celles nées en Afrique. “Nous avons besoin de solutions qui prennent des besoins uniques et disparates de notre population en compte et ici l’Afrique est loin devant le reste du monde” a-t-il ajouté.
(Source : Afrique ITnews, 15 juillet 2014)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000