OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2014 > Juin 2014 > L’Afrique parlant d’une même voix : rôle des centres d’enseignement à (…)

L’Afrique parlant d’une même voix : rôle des centres d’enseignement à distance dans le renforcement des capacités en Afrique

lundi 9 juin 2014

Enseignement à distance

Les participants à la récente conférence eLearning Africa (28 au 30 mai) à Kampala en Ouganda, n’avaient, quant à eux, aucun doute sur l’importance de la combinaison entre l’éducation et les technologies de l’information pour l’avenir de l’Afrique. Stanley Simataa, ministre namibien des Technologies de l’Information et de la Communication, a expliqué lors d’un rassemblement spécial de ministres de l’éducation et des TIC organisé pendant la manifestation, qu’« une hausse de 10 % des investissements dans les infrastructures à large bande est synonyme de 1,3 % de hausse de la croissance économique ». Et l’influent Rapport eLearning Africa publié la semaine dernière stipule que « si l’éducation est la clé de tout, la clé de l’éducation du futur réside dans les infrastructures. »

Le réseau de centres d’enseignement à distance créé à l’échelle du continent est un exemple frappant de l’impact de cette association entre éducation et infrastructures de communication. Les centres sont de véritables plaques tournantes pour la communication locale et régionale. Ils facilitent le partage des connaissances, l’éducation et la formation pour les leaders et les professionnels du secteur privé, du secteur public, de la société civile et des ONG.

Ces dix dernières années, les centres ont largement œuvré pour permettre aux gouvernements africains, aux entreprises, aux ONG et aux citoyens ordinaires de tirer parti des opportunités disponibles et de répondre efficacement aux multiples crises.

« Sous le leadership du Dr Mor Seck, directeur du Centre d’enseignement à distance du Sénégal, l’Association africaine des centres d’enseignement à distance (AADLC) a joué un rôle crucial dans le renforcement des capacités de ses membres grâce au modèle de l’enseignement à distance », indique Charles Senkondo, directeur du Centre d’enseignement à distance de Tanzanie. En facilitant le partage d’expertise et en offrant un forum aux principaux protagonistes pour l’élaboration de stratégies panafricaines, les centres ont aidé les pays africains à tirer parti des nouvelles tendances et à atténuer les impacts des multiples crises récentes, telles que l’effondrement des marchés financiers mondiaux, la mouche de la mangue, la gestion des grandes catastrophes et l’épidémie de grippe aviaire.

« Les centres d’enseignement à distance ont joué un rôle important dans la lutte contre le VIH/SIDA en Afrique, indique M. Senkondo. En effet, ils ont largement participé à l’éducation, à la synthèse des expériences et à l’élaboration de stratégies à l’échelle du continent. Ceci a permis de réduire la prévalence du VIH/SIDA en Afrique. »

L’AADLC a également souhaité mettre l’accent sur la réduction de la pauvreté et sur la croissance économique, plusieurs de ses initiatives récentes ayant eu un impact majeur.

« L’optimisation de la production de riz a largement contribué à réduire la pauvreté, explique Mme Njambi Muchane, directrice du centre d’enseignement à distance du Kenya. Et notre initiative sur l’amélioration de la production de fleurs pour l’exportation a également joué un rôle économique majeur. »

Les centres d’enseignement à distance sont autonomes (un facteur essentiel pour la Banque mondiale lorsqu’elle a décidé, au départ, de soutenir leur création) et sont encore plus importants pour le secteur privé africain en plein essor que pour les gouvernements.

« Cette autonomie a été un facteur crucial de leur réussite et de leur pérennité, note Charles Senkondo. Les centres d’enseignement à distance ont été particulièrement utiles pour le secteur privé en proposant divers services qui n’auraient pas pu exister sans la technologie dont disposent ces centres. Par exemple, nous avons pu faciliter la participation de fournisseurs africains du secteur privé à des appels d’offres mondiaux, et de nombreuses négociations ont pu avoir lieu par vidéoconférence dans nos installations. »

M. Senkondo attribue une large partie de la réussite de l’AADLC à la détermination du président de l’organisation.

« Mor Seck a mis en place des initiatives de renforcement des capacités financières et administratives, de développement du leadership et de gestion des technologies pour tout le personnel des centres d’enseignement à distance du continent. Il est à l’origine de la création d’une plate-forme basée sur la vidéoconférence pour le continent et a été un des acteurs majeurs de l’implication des centres d’enseignement à distance dans la planification et la mise en œuvre des conférences d’eLearning Africa. »

M. Seck a dirigé l’élargissement de l’AADLC à l’ensemble du continent, créant ainsi une organisation essentielle pour permettre à l’Afrique d’exploiter toutes les opportunités que présente l’association entre éducation et TIC.

« Nous avons commencé avec environ six pays, dit-il, et, en dix ans, nous nous sommes étendus à plus de quinze pays, tous activement impliqués et engagés dans le réseau. Nous avons réussi, en un temps limité, à diffuser notre expertise de l’éducation et de la gestion de l’enseignement à distance sur tout le continent. Nous avons aidé les gens à surmonter les obstacles de la langue et nous les avons incités à communiquer, à partager leur expertise et à travailler ensemble pour surmonter les problèmes tout en tirant le meilleur parti possible des nouvelles opportunités. C’est l’Afrique parlant d’une même voix et c’est quelque chose dans je suis très fier. »

Maintenant, M. Seck veut faire en sorte que l’AADLC continue à s’étendre.

« Je souhaite augmenter le nombre de pays participant au réseau, dit-il, Je veux accélérer le développement des réseaux nationaux dans tous les pays africains et permettre à un plus grand nombre de personnes habitant en dehors des grandes villes d’avoir accès au partage de connaissances et d’expériences. C’est absolument vital pour le futur de l’Afrique. Je veux aussi m’assurer que l’AADLC continue à participer au développement des capacités mondiales sachant que nous avons déjà joué un rôle significatif dans le développement d’un réseau mondial. Notre rôle a été déterminant au moment de la création du GDLN (Réseau mondial d’échanges de connaissances pour le développement) en 2000.

« J’estime que ce que nous avons fait est très important pour l’Afrique mais que ce que l’Afrique peut faire pour le monde est encore plus important. Et nous avons un rôle majeur à jouer à ce niveau. »

(Source : eLearning Africa, 9 juin 2014)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2139/2263 Régulation des télécoms
  • 173/2263 Télécentres/Cybercentres
  • 1586/2263 Economie numérique
  • 832/2263 Politique nationale
  • 2263/2263 Fintech
  • 254/2263 Noms de domaine
  • 820/2263 Produits et services
  • 692/2263 Faits divers/Contentieux
  • 366/2263 Nouveau site web
  • 2214/2263 Infrastructures
  • 852/2263 TIC pour l’éducation
  • 92/2263 Recherche
  • 121/2263 Projet
  • 1433/2263 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 882/2263 Sonatel/Orange
  • 783/2263 Licences de télécommunications
  • 132/2263 Sudatel/Expresso
  • 469/2263 Régulation des médias
  • 619/2263 Applications
  • 497/2263 Mouvements sociaux
  • 761/2263 Données personnelles
  • 60/2263 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2263 Mouvement consumériste
  • 179/2263 Médias
  • 322/2263 Appels internationaux entrants
  • 698/2263 Formation
  • 51/2263 Logiciel libre
  • 856/2263 Politiques africaines
  • 408/2263 Fiscalité
  • 84/2263 Art et culture
  • 284/2263 Genre
  • 703/2263 Point de vue
  • 486/2263 Commerce électronique
  • 702/2263 Manifestation
  • 156/2263 Presse en ligne
  • 64/2263 Piratage
  • 102/2263 Téléservices
  • 444/2263 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2263 Environnement/Santé
  • 156/2263 Législation/Réglementation
  • 167/2263 Gouvernance
  • 851/2263 Portrait/Entretien
  • 72/2263 Radio
  • 348/2263 TIC pour la santé
  • 133/2263 Propriété intellectuelle
  • 29/2263 Langues/Localisation
  • 502/2263 Médias/Réseaux sociaux
  • 920/2263 Téléphonie
  • 95/2263 Désengagement de l’Etat
  • 488/2263 Internet
  • 57/2263 Collectivités locales
  • 189/2263 Dédouanement électronique
  • 504/2263 Usages et comportements
  • 514/2263 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 277/2263 Audiovisuel
  • 1372/2263 Transformation digitale
  • 191/2263 Affaire Global Voice
  • 76/2263 Géomatique/Géolocalisation
  • 146/2263 Service universel
  • 332/2263 Sentel/Tigo
  • 87/2263 Vie politique
  • 730/2263 Distinction/Nomination
  • 17/2263 Handicapés
  • 418/2263 Enseignement à distance
  • 321/2263 Contenus numériques
  • 294/2263 Gestion de l’ARTP
  • 89/2263 Radios communautaires
  • 812/2263 Qualité de service
  • 214/2263 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2263 SMSI
  • 227/2263 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1310/2263 Innovation/Entreprenariat
  • 678/2263 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2263 Internet des objets
  • 85/2263 Free Sénégal
  • 212/2263 Intelligence artificielle
  • 99/2263 Editorial
  • 9/2263 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous