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L’Afrique, nouvel eldorado des FinTech

jeudi 28 juillet 2016

Nées de la contraction de la Finance et de la Technologie, les FinTech sont généralement des startups qui utilisent les technologies de l’information et de la communication pour livrer des services financiers de façon plus efficaces et moins coûteuses. Elles se sont très vite taillées une place sur le marché de la Finance et font trembler les grosses entreprises en place, qui sont souvent peu innovantes ou en retard dans l’adoption des nouvelles technologies. En Afrique, les FinTech trouvent leurs origines au Kenya avec M-Pesa introduit en 2007 par Safaricom le premier opérateur mobile du pays. Sur un continent où le taux de bancarisation n’est pas des meilleurs et où taux de pénétration du mobile connait une montée fulgurante, les FinTech ont bien sûr leur place.

L’essor du portefeuille numérique en Afrique

Le portefeuille numérique est aujourd’hui un des piliers de la révolution numérique en Afrique. L’accès à cet outil évolue de jour en jour : 183 millions d’Africains ont accès au portefeuille digital. Une évolution trois fois plus rapide qu’aux USA. Selon le Fonds monétaire international, 80% des ménages du continent n’ont pas de compte bancaire ; soit 800 millions d’Africains en 2016. A cela s’ajoute une forte utilisation de l’internet mobile avec des taux de pénétration de 52 % en moyenne, qui croit à pas de géants dans des pays comme le Kenya et l’Afrique du Sud. La population ne disposant pas de compte bancaire, la meilleure solution qui s’impose est donc l’octroi de portefeuilles digitaux particulièrement en zone rurale.

80% des ménages du continent n’ont pas de compte bancaire, soit 800 millions d’Africains en 2016 selon le Fonds monétaire international.

Des acteurs mondiaux s’invitent sur le continent

Le continent africain attire donc de plus en plus d’acteurs du domaine. Le premier en liste est Lemon Leway Africa, filiale de la 1ère fin Tech française. Ce fleuron du numérique hexagonal est spécialiste des comptes de paiement des utilisateurs des plateformes participatives. Séduite par des chiffres de croissance époustouflants, la fin Tech a récemment a intensifié sa présence au Mali, un pays qui connait un taux de pénétration de 120 % soit plus d’un abonnement par personne. La startup compte atteindre les 40 millions de comptes mobiles en Afrique d’ici 2020.

Les startups africaines ne sont pas en reste

Les acteurs africains de la Fin Tech ne sont pas en reste du mouvement. L’exemple le plus palpable est InterSwitch, une startup nigériane fondée en 2002. Cette société est l’un des leaders continentaux de la Fin Tech avec des flux de transactions financiers de près de 2,4 Mds de dollars grâce à son application Quickteller. Elle fournit des offres de paiements mobiles en Afrique de l’Ouest et Afrique de l’Est et est une des rares entreprise du domaine à être cotée à l’étranger au London Stock Exchange avec une valorisation de près de 1 Milliards de Dollars. On citera également la startup sénégalaise Paydunya qui permet aux internautes de se faire payer et d’effectuer des ventes en ligne même sans disposer de leur propre site internet. En Afrique centrale, une fin Tech a de beaux jours grâce à une startup camerounaise qui monte en puissance grâce à sa technologie innovante. Il s’agit d’Infinity Space qui par sa solution WeCashUp permet à tout personne munie d’un téléphone de faire des achats en toute sécurité grâce à son intelligence artificielle qui permet de prédire des transactions à risque.

Pour ce faire, ces startups feront face à l’éternel chapitre du financement qui n’est pas facile à dépasser sous les tropiques.

Si la FinTech a de l’avenir sur le continent, il va falloir aux startups africaines de profiter de cette opportunité au risque de voir leur retard s’allonger contrairement aux acteurs internationaux déjà bien avance.Pour ce faire, ces startups feront face à l’éternel chapitre du financement qui n’est pas facile à dépasser sous les tropiques. Ils auront besoin de l’appui des financiers ; des Business Angels ; des sociétés de capital-risque à l’instar d’Helios Investment Partners, l’un des fonds les plus dynamiques dans le monde de startups africains… Le soutien de ces investisseurs permettra à ces startups de se développer très rapidement et de se répandre sur l’ensemble du continent.

(Source : Tech228, 28 juillet 2016)

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INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
    • 4G : 62,45%
  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

- 3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
- 382 721 abonnés
- 336 817 résidentiels (88,01%)
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- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

3 050 000 utilisateurs

Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

- Facebook Messenger : 675 200

- Instagram : 931 500

- LinkedIn : 930 000

- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

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