OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2017 > Juillet 2017 > L’Afrique francophone : nouvel eldorado de la cyber-sécurité ?

L’Afrique francophone : nouvel eldorado de la cyber-sécurité ?

mardi 4 juillet 2017

Cybersécurité/Cybercriminalité

L’Afrique est un marché en pleine mutation digitale. Une révolution numérique y est en cours. Le continent innove et l’usage des nouvelles technologies est y très répandu. Le versant négatif de ces avancées, remarquables au demeurant, réside dans le développement de la cybercriminalité dont la propagation est très rapide sur le continent africain comme ailleurs. Encore imparfaitement appréhendée, celle-ci représente un défi majeur pour les pays africains. Ce qui constitue un risque mais aussi une opportunité en termes d’innovation.

S’il existe pour l’heure relativement peu d’actions initiées pour lutter en toute efficacité contre la cybercriminalité et le cyber-terrorisme en Afrique, quelques premières mesures ont été prises afin d’élever le niveau de sécurité informatique.

C’est notamment le cas dans certains pays qui ont adapté leur dispositif législatif pour mieux lutter la cybercriminalité, un phénomène dont l’ampleur va croissante d’année en année. Le Sénégal et la Côte d’Ivoire ont, par exemple, déjà leur propre version nationale de la GDPR (General Data Protection Regulation) européenne pour davantage protéger les données personnelles.

En outre, des structures para-étatiques, à l’instar du « Club des Directeurs des Systèmes d’Information », composés de responsables des pouvoirs publics, de dirigeants du secteur privé, d’universitaires, etc., se réunit régulièrement pour aider les pays référencés dans leur transition numérique. Ce think tank contribue à la lutte contre la cyber-sécurité en mettant en place des solutions plus réactives et plus pertinentes. Se faisant, elles s’attachent à faire des jeunes talents du continent des soldats de la sécurité informatique plutôt que de futurs hackers !

Un marché en pleine expansion ... mais porteur de défis

En dépit de réels besoins, peu d’entreprises ont, à ce jour, investi le marché de la cyber-sécurité en Afrique francophone. Pourtant, qu’il s’agisse des Etats, des administrations, des entreprises, grandes et moyennes, ou encore des particuliers, tous sont exposés à la cybercriminalité. Les sites web doivent être développés avec une exigence maximale de sécurité, la formation en la matière doit être renforcée, les audits doivent être encouragés. L’Afrique, à l’instar d’autres continents, doit se préparer à faire face à ce qui constitue l’un des principaux risques au XXIème siècle.

Il est vrai, toutefois, que l’Afrique, continent très morcelé, est un marché difficile à pénétrer. Chaque pays, chaque sous-région a ses problématiques spécifiques qu’il faut savoir appréhender, même si des constantes existent à l’échelle du continent. A condition de pouvoir les lever, ces obstacles constituent autant d’opportunités. Il ne faut pas hésiter non plus à savoir « jouer collectif », en s’inscrivant par exemple dans la coalition africaine francophone du « Club des DSI ». Sur le long terme, il est également indispensable de développer une relation de proximité pour pénétrer ce marché fertile mais encore naissant. Cela passe par une implantation locale qui nécessite des investissements importants et une équipe à la fois compétente et fiable.

En quelques années à peine, l’Afrique, notamment dans sa partie francophone, a pris conscience de la nécessité de lutter contre la cyber-sécurité. Pour elle, c’est aussi une opportunité d’innover comme elle a pu le faire en matière de téléphonie mobile, de transfert d’argent via le numérique, etc. Pour accélérer et rendre encore plus efficace ce processus, elle doit s’appuyer sur les savoir-faire les plus pertinents, d’où qu’ils viennent, tout en cherchant à se les approprier pour pouvoir un jour les dépasser. Nombre d’entreprises, françaises notamment, sont prêtes à l’y aider. Il y a urgence car la menace, elle, est bel et bien présente.

Cyril Magliano, PDG et Fondateur de Systemis

(Source : La Tribune Afrique, 4 juillet 2017)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2275/2599 Régulation des télécoms
  • 187/2599 Télécentres/Cybercentres
  • 1812/2599 Economie numérique
  • 875/2599 Politique nationale
  • 2599/2599 Fintech
  • 300/2599 Noms de domaine
  • 883/2599 Produits et services
  • 825/2599 Faits divers/Contentieux
  • 419/2599 Nouveau site web
  • 2483/2599 Infrastructures
  • 914/2599 TIC pour l’éducation
  • 105/2599 Recherche
  • 131/2599 Projet
  • 1626/2599 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 945/2599 Sonatel/Orange
  • 837/2599 Licences de télécommunications
  • 148/2599 Sudatel/Expresso
  • 506/2599 Régulation des médias
  • 653/2599 Applications
  • 545/2599 Mouvements sociaux
  • 843/2599 Données personnelles
  • 99/2599 Big Data/Données ouvertes
  • 310/2599 Mouvement consumériste
  • 181/2599 Médias
  • 344/2599 Appels internationaux entrants
  • 946/2599 Formation
  • 61/2599 Logiciel libre
  • 992/2599 Politiques africaines
  • 605/2599 Fiscalité
  • 90/2599 Art et culture
  • 298/2599 Genre
  • 894/2599 Point de vue
  • 544/2599 Commerce électronique
  • 803/2599 Manifestation
  • 168/2599 Presse en ligne
  • 70/2599 Piratage
  • 104/2599 Téléservices
  • 536/2599 Biométrie/Identité numérique
  • 160/2599 Environnement/Santé
  • 170/2599 Législation/Réglementation
  • 185/2599 Gouvernance
  • 948/2599 Portrait/Entretien
  • 78/2599 Radio
  • 404/2599 TIC pour la santé
  • 144/2599 Propriété intellectuelle
  • 37/2599 Langues/Localisation
  • 570/2599 Médias/Réseaux sociaux
  • 1072/2599 Téléphonie
  • 101/2599 Désengagement de l’Etat
  • 512/2599 Internet
  • 59/2599 Collectivités locales
  • 221/2599 Dédouanement électronique
  • 546/2599 Usages et comportements
  • 546/2599 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 297/2599 Audiovisuel
  • 1585/2599 Transformation digitale
  • 210/2599 Affaire Global Voice
  • 82/2599 Géomatique/Géolocalisation
  • 177/2599 Service universel
  • 345/2599 Sentel/Tigo
  • 88/2599 Vie politique
  • 786/2599 Distinction/Nomination
  • 17/2599 Handicapés
  • 362/2599 Enseignement à distance
  • 370/2599 Contenus numériques
  • 311/2599 Gestion de l’ARTP
  • 96/2599 Radios communautaires
  • 947/2599 Qualité de service
  • 230/2599 Privatisation/Libéralisation
  • 76/2599 SMSI
  • 265/2599 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1362/2599 Innovation/Entreprenariat
  • 685/2599 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 25/2599 Internet des objets
  • 91/2599 Free Sénégal
  • 237/2599 Intelligence artificielle
  • 135/2599 Editorial
  • 11/2599 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous