L’Afrique de l’ouest et du centre planchent sur la mise en œuvre du système de navigation satellitaire
mercredi 23 novembre 2016
Les experts des pays d’Afrique occidentale et centrale se réunissent du 23 au 24 novembre à Brazzaville, pour la mise en œuvre du système de navigation aérienne par satellite (Egnos Africa-JPO).
Ouverte par le directeur de cabinet du ministre en charge des Transports Prosper Bouity, cette rencontre regroupe les ressortissants des Etats membres de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (CEDEAO), de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC).
Elle a pour objectifs de permettre aux participants de comprendre les mécanismes de coopération entre l’Afrique et l’Union Européenne (UE) dans la mise en œuvre d’Egnos qui est un système de navigation aérienne de haute technologie. Développé en Europe, ce système offre des informations et données plus fiables pour la navigation aérienne, maritime et même ferroviaire. Le coordonnateur du programme Egnos Africa-JPO, Diouf Sémou a indiqué que ce système visait à améliorer la sécurité aérienne, l’efficacité des capacités de l’espace aérien ainsi que la durabilité de l’environnement.« Les recommandations de ces assises de Brazzaville feront partie du plan d’action qui sera mené avec la CEEAC. Le JPO est un programme panafricain, fruit de la coopération entre l’Afrique et l’Union européenne (UE). Il a en charge la coordination et la mise en œuvre de l’espace Egnos en Afrique », a-t-il expliqué.
Dans son mot de bienvenue, le directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) Serge Florent Dzota a insisté sur l’importance de la mise en œuvre du système Egnos en Afrique. « Le programme Egnos ambitionne la création d’un module Afrique centrale, Afrique de l’ouest pour le renforcement des capacités et de l’efficience dans le cadre de l’amélioration du système de navigation aérienne sur le continent en explorant au maximum le segment spatial », a-t-il dit.
Christian Brice Elion
(Source : Les Dépêches de Brazzaville, 23 novembre 2016)