L’ARPCE salue la décision d’Airtel et de MTN Congo de partager leurs infrastructures dans les zones non couvertes par leurs réseaux respectifs
samedi 11 décembre 2021
Afin de corriger les faiblesses constatées en termes de couverture en réseau le long des deux routes nationales, les opérateurs de télécommunications MTN et Airtel Congo, ont décidé de consolider le partage d’infrastructures.
Une initiative saluée par la direction générale de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE).
Cet accord intervient en effet après le constat des faiblesses relevées dans le rapport d’évaluation sur la Qualité des services des opérateurs, dit QoS, réalisé par l’ARPCE dans la période du 29 juin au 2 août 2021. Ceci dans les deux principales villes Brazzaville et Pointe-Noire, y compris dans les localités de l’hinterland.
Le rapport avait été présenté aux opérateurs le 8 septembre 2021.
Cette évaluation avait révélé un niveau de couverture critique avec plusieurs zones blanches, c’est-à-dire des territoires entiers qui ne sont pas desservis par un réseau de téléphonie mobile ou par internet, s’étalant sur des kilomètres, le long des deux routes nationales, précise l’Adiac.
Le rapport faisait état de la mauvaise qualité des deux réseaux sur les deux routes nationales en technologie 2G et 3G. « Aujourd’hui encore, il y a beaucoup de zones blanches le long de nos deux routes nationales. En cas d’accident, en cas de panne, il est difficile pour les usagers de pouvoir entrer en contact avec la population la plus proche ou encore les familles pour donner les informations », avait déclaré Louis Marc Sakala.
Avec la signature de ce protocole d’accord de partage d’infrastructures les opérateurs pourront profiter d’une rentabilité dans ces axes jugés moins attractifs financièrement, mais aussi et surtout de répondre efficacement aux doléances des consommateurs. « Ce contrat consacre une collaboration entre nos deux opérateurs pour la couverture des routes nationales 1 et 2. Seul, on peut aller vite, mais ensemble on peut aller loin. L’objectif est de faire en sorte que très rapidement nos consommateurs ne soient plus dans les zones blanches. Dans quelques mois, les usagers n’auront plus de problème de manque de signal réseau le long des deux routes nationales », a indiqué Alain Kahasha Ntumwa, le directeur général d’Airtel Congo dont les propos sont rapportés par l’Adiac.
L’Adiac indique par ailleurs que l’accord entre MTN et Airtel Congo permet également de lancer le projet roaming national qui consiste à ce que, peu importe l’endroit où l’on se trouve, s’il n’y a qu’un seul opérateur, que celui-ci puisse fournir le signal des deux autres. « Nous avons donné l’obligation aux opérateurs d’activer le roaming national. Que nous ne soyons pas pénalisés, parce que nous n’avons qu’un abonnement MTN ou Airtel lorsque nous nous retrouvons dans une localité où il n’y a qu’un seul signal, et être obligé d’emprunter le téléphone ou de changer de SIM », a expliqué Louis Marc Sakala.
Le directeur général de l’ARPCE a souligné veiller à ce que les textes soient respectés dans ce partage d’infrastructures qui entre dans la vision du régulateur. L’année prochaine, a poursuivi Louis Marc Sakala, l’ARPCE appuiera davantage cette politique de convergence qui devra soutenir le Congo dans le maintien de son leadership continental dans les communications électroniques.
L’accord entre MTN et Airtel Congo permet également de lancer le projet roaming national qui consiste à ce que, peu importe l’endroit où l’on se trouve, s’il n’y a qu’un seul opérateur, que celui-ci puisse fournir le signal des deux autres. « Nous avons donné l’obligation aux opérateurs d’activer le roaming national. Que nous ne soyons pas pénalisés, parce que nous n’avons qu’un abonnement MTN ou Airtel lorsque nous nous retrouvons dans une localité où il n’y a qu’un seul signal, et être obligé d’emprunter le téléphone ou de changer de SIM », a expliqué Louis Marc Sakala, qui promet qu’en 2022, l’ARPCE appuiera davantage cette politique de convergence qui maintiendra le Congo au rang des leaders des communications électroniques.
(Source : Digital Business Africa, 11 décembre 2021)