L’ADIE annonce l’installation de 45 « maisons du citoyen » à travers le pays
mercredi 21 août 2019
Le chef du bureau des projets de l’Agence de l’informatique de l’Etat (ADIE), Fossar Mohamed Diop, a annoncé, mercredi à Saint-Louis, que les 45 départements du Sénégal seront prochainement dotés de « maisons du citoyen », consistant notamment en des espaces de travail partagés destinés à désenclaver les services numériques.
« Ces maisons du citoyen abriteront en leur sein, des espaces de travail partagés, un guichet unique, des salles de formation pour des sessions de renforcement de capacité, un cadre adéquat, pour recueillir les préoccupations quotidiennes des usagers et pour l’accompagnement des porteurs de projet », a-t-il précisé.
Le but recherché est de « désenclaver les services numériques, pour renforcer les dispositifs d’accès aux services publics existants dans des secteurs prioritaires du PSE », le Plan Sénégal émergent qui représente la stratégie de développement du gouvernement sénégalais, a-t-il ajouté lors d’un atelier sur le projet « Smart territoires ».
Une rencontre déroulée en présence d’étudiants, de responsables de l’ANPEJ, l’agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes, d’acteurs du développement local, etc.
Selon Fossar Mohamed Diop, l’objectif général des rencontres organisées dans les territoires ciblés, est notamment de « recueillir les attentes des acteurs locaux […] ».
Il souligne que ces échanges et partages avec les jeunes et les différents acteurs de façon générale, permettront de fournir des « réponses adaptées à leurs besoins en incubation et de faciliter l’implantation des maisons du citoyen en catalysant et en capitalisant sur les potentialités de chaque localité ».
« Il s’agira de déterminer les métiers, les produits et activités dominants de chaque territoire, afin d’identifier les modèles d’incubateur à mettre en place en fonction des spécificités de chaque zone d’étude », a-t-il ajouté.
Dans chaque département, a indiqué le responsable du bureau des projets, il est attendu des jeunes et acteurs, de proposer le contenu des programmes d’accompagnement adaptés, ainsi que le modèle économique pour la viabilité du service d’incubation et les perspectives locales.
Il a rappelé que le numérique constitue aujourd’hui « un levier essentiel pour le développement économique de l’Afrique ».
Fossar Mohamed Diop estime que « la nouvelle réforme de décentralisation, appelée Acte III de la décentralisation, démontre la volonté de l’État de réduire les disparités et les inégalités socio-économiques, intra et interrégionales à travers une politique d’aménagement du territoire et de développement local, créant ainsi des collectivités capables d’impulser en leur sein de la croissance par le biais d’une démarche participative, inclusive et durable ».
(Source : APS, 21 aout 2019)