Kinshasa abritera à nouveau le siège de l’Union africaine des télécommunications
samedi 18 août 2018
C’est décidé. Kinshasa abritera à nouveau le siège de l’Union africaine des télécommunications. C’est ce que la délégation congolaise dirigée par le ministre des PTNTIC Emery Okundji a sollicité et obtenu à l’issue des travaux de la Sème session de la conférence des plénipotentiaires de l’UAT organisée du 16 au 17 août à Nairobi (Kenya).
Les rideaux sont tombés, vendredi 17 août au Safart Park Hôtel de Nairobi (Kenya) où les plénipotentiaires de 1’ Union africaine des Télécommunications (UAT) ont échangé pendant deux jours sur des questions essentielles de l’organisation. Il s’est agi, notamment du renouvellement du Conseil d’administration et du bureau. La délégation congolaise conduite par le ministre en charge des PTNTIC, Emery Okundji, a réussi le pari de reprendre le siège de l’UAT. Kinshasa abritait déjà le siège de l’Organisation avant qu’il ne soit délocalisé provisoirement vers Nairobi suite à la crise politique qui a prévalu dans la capitale congolaise entre 1997-1998. 20 ans plus tard, Emery Okundji change la donne.
L’ambitieux ministre des PTNTIC a saisi la balle au bond pour passer sa revendication de la reprise du siège de l’UAT par Kinshasa en rassurant ses interlocuteurs que toutes les batteries seront mises en marche pour rencontrer les prérequis afin d’abriter effectivement le siège de l’UAT. La rencontre qui a réuni plusieurs ministres africains en charge des télécommunications s’est également penchée sur l’état des lieux de l’UAT. Des questions spécifiques, entre autres, la santé financière et la régularité des membres (ratification de la convention et les accréditations) ont été abordées. Pour rappel, en marge de cette 5ëme conférence des plénipotentiaires, il s’est tenu la première session de la table ronde ministérielle sur le développement des TICS à travers le continent et sur la régulation de ce secteur porteur de croissance.
A cette occasion, la RDC, au travers son ministre des PTNTIC, a fait l’état des lieux des Tics et le cadre réglementaire en vigueur, lacunes ainsi que les points forts. L’on note des avancées significatives. La RDC pays continent, disposant de plus ou moins de 80 millions d’habitants, 2.345.000 km2, a déjà construit 3800 km dont Kin -Moanda 610 km et Kin-Kasumbalesa via Sakania 3200km sur les 31000 km de backbone à construire. Le pays dispose aussi d’un cadre légal adopté à 1 évolution technologique ; un cadre légal propice aux investissements. Avec comme première retombée sa population par l’exclusivité numérique et la connectivité de tous. C’est dans ce cadre qu’un accent particulier a été- mis sur la formation des jeunes pour promouvoir l’innovation. Car, soutient-il, le développement général des indicateurs ou mesures des indices des télécommunications ne peut pas être ouvert pour tous mais plutôt en bonne évolution.
(Source : Digital Congo, 18 août 2018)