OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2017 > Août 2017 > Kenya : les transferts d’argent atteignent des sommets

Kenya : les transferts d’argent atteignent des sommets

samedi 5 août 2017

Fintech

C’est simple, le paiement mobile représente aujourd’hui la moitié du PIB du pays. C’est la Banque centrale du Kenya qui l’annonce.

La banque mobile, qui permet de réaliser certaines opérations bancaires avec un téléphone sans avoir de compte, n’en finit plus de faire le succès du Kenya. Aujourd’hui, le montant de ces transferts atteint près de la moitié du produit intérieur brut, sur une année (de juin 2016 au 30 juin 2017, NDLR). Ils représentent près de 3 570 milliards de shillings kényans (KES) soit l’équivalent de 34,33 milliards de dollars, pour environ 1,7 milliard de transactions, indiquent les derniers chiffres de la Banque centrale du Kenya. C’est 15,8 % de plus que l’an dernier.

La mobile money, véritable instrument d’intermédiation financière
Des transactions mensuelles record ont été enregistrées en mars 2017, soit environ 320,80 milliards de shillings kényans, en augmentation de 17,3 % par rapport au mois précédent. Cependant, des statistiques font état de ce que le nombre de comptes d’utilisateurs de mobile money a chuté pendant deux mois consécutifs atteignant le nombre de 34,2 millions au terme du mois de mai 2017. Au total, les six principales plateformes de paiement électronique du Kenya ont exploité 34,178 millions de comptes en juin. Ces plateformes sont M-Pesa de Safaricom, Airtel Money, Telkom Money, Equitel du groupe Equity, Tangaza et MobiKash.

M-Pesa renforce ses positions

Avec 38,9 millions d’abonnés mobiles actifs, l’argent mobile est devenu une partie intégrante de la vie des Kényans depuis le lancement de M-Pesa. M-Pesa – M pour mobile et Pesa qui signifie argent en swahili – est le premier service de transfert d’argent par téléphone mobile dans le monde et le plus répandu. Il a été lancé comme projet pilote en 2007 au Kenya par Safaricom, premier opérateur kényan de téléphonie mobile. À l’origine, il était surtout destiné aux gens qui ne possédaient pas de compte bancaire, vivant loin de leurs village et famille dans une grande métropole. M-Pesa, est devenu une plateforme de paiement majeure, actuellement utilisée par plus de 10 000 entreprises pour collecter leurs montants facturés. Au moins 57 000 commerçants utilisent le service M-Pesa, qui permet à leur entreprise de recevoir l’argent de leurs transactions commerciales. Au moins 95 % de toutes les transactions de e-commerce au Kenya sont actuellement effectuées sur la plateforme M-Pesa.

Mais ces expériences kenyanes ne sont pas forcément transposables partout, en raison notamment de la difficulté persistante à convaincre des usagers habitués à l’argent liquide de la valeur de la monnaie numérique, soulignent les experts, mettant également en garde contre les vulnérabilités propres à ces systèmes immatériels. L’Intelligence Unit du magazine spécialisé The Economist (EIU) souligne, dans un rapport publié en mai 2016, « le problème énorme de la fraude sur l’argent mobile. Une préoccupation de taille sur un continent où les escrocs rivalisent souvent d’ingéniosité. Le rapport cite une étude de la Banque centrale du Kenya selon laquelle 37 % des transactions de ce type sont frauduleuses, contre 10 % lorsqu’elles sont réalisées par des agents de banque classiques.

Mais, quels que soient les obstacles, ce marché est appelé à grandir mécaniquement : selon un rapport du Boston Consulting Group (BCG) publié en juin, “d’ici 2019, 250 millions d’Africains qui ne sont pas intégrés au système bancaire posséderont un téléphone portable et un revenu d’au moins 500 dollars par mois”.

Joyce Edimo

(Source : Le Point Afrique, 5 août 2017)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4362/5240 Régulation des télécoms
  • 358/5240 Télécentres/Cybercentres
  • 3481/5240 Economie numérique
  • 1839/5240 Politique nationale
  • 5240/5240 Fintech
  • 521/5240 Noms de domaine
  • 1778/5240 Produits et services
  • 1457/5240 Faits divers/Contentieux
  • 745/5240 Nouveau site web
  • 4907/5240 Infrastructures
  • 1661/5240 TIC pour l’éducation
  • 193/5240 Recherche
  • 254/5240 Projet
  • 3292/5240 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1767/5240 Sonatel/Orange
  • 1645/5240 Licences de télécommunications
  • 284/5240 Sudatel/Expresso
  • 1054/5240 Régulation des médias
  • 1417/5240 Applications
  • 1019/5240 Mouvements sociaux
  • 1647/5240 Données personnelles
  • 138/5240 Big Data/Données ouvertes
  • 652/5240 Mouvement consumériste
  • 360/5240 Médias
  • 648/5240 Appels internationaux entrants
  • 1603/5240 Formation
  • 104/5240 Logiciel libre
  • 2165/5240 Politiques africaines
  • 1192/5240 Fiscalité
  • 169/5240 Art et culture
  • 592/5240 Genre
  • 1704/5240 Point de vue
  • 1098/5240 Commerce électronique
  • 1476/5240 Manifestation
  • 324/5240 Presse en ligne
  • 132/5240 Piratage
  • 208/5240 Téléservices
  • 887/5240 Biométrie/Identité numérique
  • 323/5240 Environnement/Santé
  • 455/5240 Législation/Réglementation
  • 349/5240 Gouvernance
  • 1900/5240 Portrait/Entretien
  • 149/5240 Radio
  • 814/5240 TIC pour la santé
  • 274/5240 Propriété intellectuelle
  • 62/5240 Langues/Localisation
  • 1051/5240 Médias/Réseaux sociaux
  • 1953/5240 Téléphonie
  • 198/5240 Désengagement de l’Etat
  • 1192/5240 Internet
  • 120/5240 Collectivités locales
  • 406/5240 Dédouanement électronique
  • 1077/5240 Usages et comportements
  • 1028/5240 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 559/5240 Audiovisuel
  • 3442/5240 Transformation digitale
  • 390/5240 Affaire Global Voice
  • 154/5240 Géomatique/Géolocalisation
  • 310/5240 Service universel
  • 660/5240 Sentel/Tigo
  • 174/5240 Vie politique
  • 1641/5240 Distinction/Nomination
  • 34/5240 Handicapés
  • 692/5240 Enseignement à distance
  • 685/5240 Contenus numériques
  • 584/5240 Gestion de l’ARTP
  • 178/5240 Radios communautaires
  • 1743/5240 Qualité de service
  • 432/5240 Privatisation/Libéralisation
  • 132/5240 SMSI
  • 471/5240 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2852/5240 Innovation/Entreprenariat
  • 1324/5240 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/5240 Internet des objets
  • 171/5240 Free Sénégal
  • 604/5240 Intelligence artificielle
  • 199/5240 Editorial
  • 24/5240 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous