twitter facebook rss
Imprimer Texte plus petit Texte plus grand

Kenya : les sénateurs menacent à nouveau de séparer les activités télécoms et M-Pesa chez Safaricom

mercredi 18 novembre 2020

Safaricom est jugé de plus en plus dominant par les sénateurs. Afin de restreindre son emprise, ils songent à séparer ses activités télécoms et de paiement mobile. Ils souhaitent aussi connaître du régulateur télécoms les mesures engagées pour garantir une saine concurrence.

Le Comité sénatorial kenyan des technologies de l’information et de la communication menace à nouveau de séparer les activités télécoms et de mobile money (M-Pesa) de l’opérateur de téléphonie mobile Safaricom. Les deux pôles devraient alors être respectivement régulés par l’Autorité des communications du Kenya (CA) et la Banque centrale du Kenya (CBK).

Les sénateurs envisagent cette solution parce qu’ils jugent l’entreprise de plus en plus dominante. Elle contrôle plus de 70% des offres groupées de données, des appels et des services de messages courts (SMS). Selon the-star.co.ke, les sénateurs – qui déplorent que Telkom et Airtel opèrent à la merci de Safaricom puisqu’ils lui doivent des milliards de shillings – ont sommé le ministre des TIC Joe Mucheru et le régulateur télécoms d’expliquer pourquoi Safaricom n’est pas déclaré opérateur dominant.

Les sénateurs souhaitent connaître les mesures prises par le ministère des TIC, de l’Innovation et de la Jeunesse, à travers la CA, pour rendre le secteur des télécommunications du pays plus compétitif. Pour le sénateur Irungu Kang’ata du comté de Muranga, le Kenya doit s’efforcer de parvenir à un marché parfait avec une économie compétitive.

Il a affirmé que « le marché n’est plus compétitif. Les autres opérateurs devraient être autorisés à opérer en donnant à l’opérateur dominant son droit, mais tout en les laissant opérer, et en permettant l’innovation dans le pays [...] Dans la situation actuelle, je ne vois aucune autre entité en croissance. Nous n’allons pas créer plus d’emplois et d’innovation dans ce secteur ».

En 2016, le cabinet Analysys Mason avait été engagé par le régulateur télécoms pour analyser la nature concurrentielle du marché local des télécommunications. Dans ses conclusions, il préconisait une scission de Safaricom au regard de son caractère trop dominant.

(Source : Agence Ecofin, 18 novembre 2020)

Inscrivez-vous a BATIK

Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez toutes nos actualités par email.

Navigation par mots clés

INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
    • 4G : 62,45%
  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

- 3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
- 382 721 abonnés
- 336 817 résidentiels (88,01%)
- 45 904 professionnels (11,99%)
- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

3 050 000 utilisateurs

Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

- Facebook Messenger : 675 200

- Instagram : 931 500

- LinkedIn : 930 000

- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

PRÉSENTATION D’OSIRIS

batik