Kenya : les autorités annoncent le cadre légal pour taxer les fournisseurs étrangers de contenu à la demande
lundi 19 août 2019
Au Kenya, les autorités ont annoncé que les textes devant servir à taxer les activités des fournisseurs étrangers de contenu à la demande sont en phase de finalisation.
D’après les autorités, les entreprises comme Netflix et YouTube devront bientôt déclarer les revenus générés par les consommateurs se trouvant sur le territoire kenyan, pour qu’ils soient taxés.
Pour Francis Wangusi (photo), directeur général de l’autorité des communications, les fournisseurs de contenu à la demande exploitent l’industrie kenyane, alors que ni le gouvernement ni les acteurs locaux n’en tirent profit.
« De nombreux pays ont spécialement développé des politiques qui régulent et taxent les services de streaming et de vidéo à la demande, et c’est là où nous nous dirigeons », a-t-il déclaré.
Le nouveau règlement devrait, selon les premières informations, toucher, en plus des services de streaming et de vidéo à la demande, les autres services over the top. Ainsi, les applications comme Whatsapp et Telegram devraient également être taxées.
Servan Ahougnon
(Source : Agence Ecofin, 19 août 2019)