Kenya : le régulateur télécoms étend le contrôle de la qualité de service aux segments SMS et Data
vendredi 31 août 2018
L’Autorité des Communication du Kenya (CAK) a décidé d’étendre son contrôle sur la qualité des services offerts aux consommateurs aux segments SMS et Data. Avec seulement le segment voix qui leur valait déjà de nombreuses mises en demeure du régulateur télécoms, les opérateurs de téléphonie mobile risquent de voir les menaces de sanction à leur encontre s’amplifier avec l’ajout de nouveaux segments de marché.
S’adressant aux sociétés télécoms, Christopher Kimei, le directeur des licences, de la conformité et des normes à la CAK, a déclaré : « La voix n’est plus un service prédominant, les données le sont. Avec les nouvelles règles, nous exhortons les fournisseurs de services à faire plus attention à leurs clients, car ils peuvent facilement vous faire tomber. » Il s’exprimait le 29 août 2018, lors de la cérémonie de présentation par la CAK des nouveaux équipements de contrôle de la qualité de service acquis auprès de la société allemande Rohde & Schwartz pour un coût de 400 millions de shillings (3 971 270 dollars US).
Francis Wangusi, le directeur général de la CAK, pour sa part, a particulièrement mis en garde les fournisseurs de services qui gèlent la bande passante Internet. Il a affirmé : « ce que nous introduisons ce matin [mercredi] permettra de contrôler la bonne qualité ou la mauvaise qualité de vos services, et nous serons là pour vous imposer de lourdes sanctions ». Selon le patron du régulateur télécoms, le non-respect du seuil minimal de qualité de service de 80% entraînerait une pénalité de 0,1% des recettes brutes des opérateurs.
(Source : Agence Ecofin, 31 aout 2018)