Kenya : le gouvernement se refuse à diviser Safaricom pour réduire son caractère dominant
mardi 20 février 2018
Joe Mucheru, le secrétaire du cabinet kényan en charge des TIC auprès du ministère de l’Information, des communications et des technologies, a révélé que le gouvernement n’a aucune intention de diviser les activités de Safaricom afin de réduire son caractère dominant sur le marché télécoms national.
S’exprimant le 20 février 2018, lors de l’atelier organisé à Nairobi pour présenter l’étude sur la concurrence du marché télécoms, réalisée par le cabinet Analysys Mason, Joe Mucheru a expliqué que « le gouvernement n’a pas l’intention de punir le succès mais de renforcer la concurrence afin de favoriser la croissance du sous-secteur des télécommunications, plus grand, du secteur des TIC ».
Pour Joe Mucheru, bien que le gouvernement ne compte pas punir Safaricom pour son succès, l’Autorité des communications du Kenya ne laissera cependant aucun abus de position dominante se produire sur le marché télécoms national.
Selon l’étude d’Analysys Mason, Safaricom est dominant sur le marché des communications de la téléphonie mobile et l’argent mobile. Chaque opérateur de téléphonie mobile lui conserve un monopole sur la terminaison des appels et des SMS vers son réseau mobile. L’étude propose un contrôle tarifaire dans les zones géographiques pertinentes et un accès réglementé aux sites télécoms dans les sept Comtés les plus ruraux, avec examen après cinq ans.
(Source : Agence Ecofin, 20 février 2018)